En ce jour de Noël, alors que la Chrétienté célèbre la Nativité et que le monde profane marque une pause dans sa course effrénée vers le néant, il est de bon ton de sacrifier au rituel du bilan. Mais pour nous, lecteurs et acteurs de la résistance au mondialisme au sein du Courrier des Stratèges, l'exercice ne saurait se limiter à la recension comptable des événements. Il s'agit de lire les signes des temps. Il s'agit de scruter, sous l'écume des crises que les médias mainstream se plaisent à dramatiser pour mieux nous vendre de la peur, les mouvements tectoniques qui redessinent la carte de notre liberté.

Le monde a-t-il progressé cette année?
La question que nous nous posons tous à l'issue de cette année est en elle-même un piège si l'on accepte la définition du progrès imposée par la caste mondialiste. Pour ces gens-là, le progrès se mesure à l'avancée de l'agenda numérique, à la dissolution des nations dans le magma globaliste et à la soumission des corps aux injonctions sanitaires. Si l'on regarde 2025 à travers leurs lunettes, l'année fut catastrophique. Leurs plans ont déraillé. Leurs certitudes se sont fracassées sur le mur du réel.
C'est précisément pour cela que, pour nous, 2025 fut une année charnière. Une année de rupture salutaire. Une année où l'humanité, dans un sursaut vital, a commencé à rejeter la greffe technocratique. Du rejet du traité pandémique de l'OMS à la résurrection spirituelle de Notre-Dame, en passant par l'effondrement des coalitions progressistes en Europe et la révolte victorieuse des agriculteurs, nous avons assisté à ce que j'appellerais la "Grande Sécession". Les peuples ne se contentent plus de contester ; ils font sécession d'avec le système qui prétendait les régenter pour leur bien.

Cette chronique, que j'ai voulu exhaustive et dense, se propose de traverser les différents champs de bataille de l'année écoulée – géopolitique, économique, sanitaire, technologique et spirituel – pour démontrer que, contre toute attente, la liberté a gagné du terrain. Non pas parce que les élites nous l'ont rendue, mais parce que nous l'avons reprise.
Le Crépuscule des Idoles géopolitiques : la fin de l'ordre davosien
L'année 2025 restera dans les manuels d'histoire comme celle où la fiction de "l'ordre international fondé sur des règles" – euphémisme pour désigner l'hégémonie de l'Occident globalisé – a définitivement cessé d'opérer. La plaque tectonique géopolitique s'est déplacée, libérant des énergies nationales longtemps comprimées.
L'effondrement du "modèle" allemand et la paralysie européiste
Commencez par regarder ce qui s'est passé chez nos voisins. L'Allemagne, longtemps présentée comme le bon élève de la classe européenne, le moteur inamovible de l'intégration fédérale, a connu un séisme politique d'une magnitude inédite. La coalition "feu tricolore" (SPD, Verts, FDP) du chancelier Olaf Scholz n'a pas simplement perdu le pouvoir ; elle a implosé sous le poids de ses propres contradictions idéologiques et de la réalité économique.

L'organisation d'élections fédérales anticipées le 23 février 2025 a marqué la fin d'une époque. Les résultats sont sans appel et terrifient la technocratie bruxelloise. Si la CDU/CSU de Friedrich Merz est arrivée en tête avec 28,5 % des voix, reprenant la main sur la chancellerie, le véritable vainqueur moral et politique est l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). Avec 20,8 % des suffrages et 152 sièges au Bundestag, le parti souverainiste a doublé son influence, capitalisant sur le rejet massif de la politique migratoire et de la désindustrialisation verte.

Ce résultat a une conséquence majeure : l'ingouvernabilité relative de l'Allemagne. La fragmentation du parlement oblige à des coalitions baroques ou fragiles, paralysant la capacité de Berlin à imposer son agenda à l'Europe. Pour les souverainistes français, c'est une aubaine. Le couple franco-allemand, cette fiction qui servait surtout à masquer la soumission de Paris aux intérêts industriels allemands, est en état de mort cérébrale. L'Europe fédérale ne peut plus avancer car son moteur est grippé. La "disruption" budgétaire allemande, avec la remise en cause du Schuldenbremse (frein à la dette) pour tenter de relancer une économie en récession, montre que même les dogmes les plus sacrés de l'ordolibéralisme sautent quand la survie est en jeu.

France : la Vème République à l'épreuve du chaos
En France, le spectacle fut tout aussi édifiant. L'année 2025 a vu la stratégie du "En Même Temps" se dissoudre dans l'acide de la réalité parlementaire. La dissolution de l'Assemblée Nationale, décidée par Emmanuel Macron en juillet 2024 dans un moment d'hubris mal calculé, a plongé le pays dans une instabilité chronique que nous n'avions plus connue depuis la IVème République.

Trois Premiers ministres se sont succédé en moins d'un an. Michel Barnier, François Bayrou, Sébastien Lecornu... Une valse des pantins qui démontre l'impuissance de l'Exécutif. Sébastien Lecornu, par exemple, n'a tenu que 27 jours, un record de brièveté qui confine au ridicule. Cette instabilité, loin de m'inquiéter, me réjouit. Pourquoi? Parce qu'un État paralysé est un État qui nuit moins.

L'incapacité de l'exécutif à faire voter des budgets de rigueur ou à poursuivre ses réformes sociétales destructrices est une victoire par défaut pour le peuple. La crise politique a agi comme un frein d'urgence. Le président Macron, isolé à l'Élysée, ne règne plus que sur les apparences, tandis que la société civile et les forces d'opposition reprennent de l'autonomie. La dissolution a eu le mérite de clarifier les choses : le Roi est nu. La technocratie française, si prompte à donner des leçons de gestion, s'est révélée incapable de gérer sa propre survie politique.
Le basculement américain : la purge de l'État Profond
Outre-Atlantique, le changement ne fut pas subit mais systémique. L'année 2025 a vu la mise en place de la nouvelle administration américaine, issue de la victoire républicaine de 2024. Ce n'est pas tant le retour de Donald Trump qui importe que la composition de son équipe et la nature de son mandat : une guerre ouverte contre l'État administratif (Deep State).
La nomination de figures comme Robert F. Kennedy Jr. au Département de la Santé (HHS) a envoyé une onde de choc mondiale. Pour la première fois depuis des décennies, un sceptique de la doxa vaccinale et industrielle se retrouve aux manettes de la première puissance sanitaire mondiale. Cela change tout. Les décisions prises à Washington en 2025, notamment le rejet des amendements au Règlement Sanitaire International (nous y reviendrons), découlent directement de cette reprise de contrôle politique sur l'administration permanente.

L'Amérique de 2025 ne cherche plus complètement à être le gendarme du monde, mais à redevenir une République souveraine, avec une petite tendance cow-boy. Ce repli, qualifié d'isolationnisme par les bellicistes, pourrait en réalité être une chance pour la paix mondiale. Moins d'ingérence américaine signifierait plus de responsabilité pour les autres nations. La nomination de Marco Rubio au Département d'État confirme cette ligne : fermeté ciblée, mais fin du nation building et des croisades morales sans fin.

La contre-révolution économique : la souveraineté par la monnaie
Si la géopolitique a fixé le cadre, c'est sur le terrain économique et monétaire que la bataille pour la liberté individuelle s'est jouée avec le plus de férocité en 2025. Nous avons assisté à une véritable insurrection contre les outils de contrôle financier que l'oligarchie tentait de mettre en place.
L'échec de l'euro numérique et la défense du cash
L'année 2025 devait être, selon les plans de la Banque Centrale Européenne (BCE), l'année de l'accélération décisive vers l'Euro Numérique (MNBC). Christine Lagarde et ses équipes nous vendaient cet outil comme une "évolution nécessaire". En réalité, il s'agissait de l'outil ultime de surveillance et de contrôle des populations, permettant potentiellement de programmer la monnaie, de la périmer ou de bloquer les achats jugés non conformes (bilan carbone, etc.).

Or, que constate-t-on fin 2025? Le projet patine. La résistance politique et citoyenne a forcé la BCE à reculer. Le conseil des gouverneurs a dû admettre que la phase de préparation s'étendrait et qu'aucune émission ne pourrait avoir lieu avant l'adoption d'un cadre législatif complet, repoussant l'horizon à 2026, voire 2027.

Pourquoi ce recul? Parce que les peuples européens, instruits par l'expérience du pass sanitaire et par les dérives canadiennes (blocage des comptes des camionneurs), ont compris le danger. Les débats au Parlement européen et dans les parlements nationaux ont imposé des garanties sur la confidentialité et, surtout, sur la préservation du cash. La BCE est désormais sur la défensive, obligée de promettre que l'Euro Numérique ne remplacera pas les espèces. C'est une victoire tactique majeure.

Ailleurs dans le monde, la résistance est encore plus frontale. Aux États-Unis, plusieurs États ont passé des législations interdisant l'usage des MNBC, et l'administration fédérale a officiellement rejeté l'idée d'une monnaie numérique de détail, privilégiant les stablecoins privés. Le Mexique, par la voix de sa banque centrale, a également adopté une approche de prudence extrême. L'élan vers la société sans cash est brisé.
La montée en puissance de l'or et des BRICS
Pendant que l'Occident s'embourbe dans ses dettes, le reste du monde construit l'après-dollar. L'année 2025 a vu l'accélération du projet monétaire des BRICS. Lors du sommet de 2024, Vladimir Poutine avait dévoilé un billet symbolique ; en 2025, les discussions se sont concrétisées autour de l'unité de compte "Unit", adossée à 40 % à l'or et à 60 % à un panier de devises nationales.

L'accumulation d'or par les banques centrales (plus de 1000 tonnes par an pour la troisième année consécutive) témoigne de cette défiance envers les monnaies fiduciaires occidentales. Ce retour à l'étalon-or, même partiel, est une révolution. Il signifie la fin du privilège exorbitant du dollar qui permettait aux États-Unis d'exporter leur inflation. Pour l'épargnant français, le message est clair : la valeur refuge est le tangible, pas la promesse d'État.

Le Bitcoin comme réserve stratégique : le pari de la liberté
Mais la nouveauté radicale de 2025 est l'entrée du Bitcoin dans la sphère de la haute stratégie étatique. Ce qui était considéré comme un actif spéculatif est devenu un instrument de souveraineté.

Sous l'impulsion de l'exemple salvadorien (qui détient désormais plus de 6000 BTC valorisés à 610 millions de dollars), d'autres nations ont commencé à envisager le Bitcoin comme actif de réserve stratégique. Les États-Unis eux-mêmes, dans un revirement spectaculaire sous la nouvelle administration, ont ouvert le débat sur la constitution d'un stock stratégique de Bitcoin pour contrer la dévaluation du dollar et sécuriser l'innovation financière.

Des pays comme l'Argentine, confrontés à l'inflation, ou le Bhoutan, riche en énergie hydroélectrique pour le minage, ont accéléré leur adoption. Le Bitcoin offre une propriété inaliénable, insaisissable sans la clé privée, et résistante à la censure. Son adoption par des États-nations est la preuve que la recherche d'une monnaie neutre, hors du contrôle des banques centrales, est une tendance lourde de l'année.
Tableau : état de l'adoption Bitcoin et crypto en 2025
L'effondrement de l'investissement ESG
Enfin, le capitalisme a commencé à se purger de son virus politique : l'ESG (Environnement, Social, Gouvernance). En 2025, le marché de l'investissement durable aux États-Unis s'est contracté ou a stagné en termes de parts de marché réelles, face à des vents contraires politiques et économiques.

Les investisseurs se sont rendu compte que privilégier l'idéologie sur la rentabilité menait à la ruine ("Go Woke, Go Broke"). De nombreux gestionnaires d'actifs ont discrètement retiré les étiquettes ESG de leurs fonds ou ont quitté les alliances climatiques contraignantes. C'est un retour à la raison : le rôle de l'entreprise est de produire des biens et services rentables, pas de faire la police morale ou climatique à la place des États.

La révolte du réel : santé, agriculture et science
Si l'économie est le nerf de la guerre, la santé et l'alimentation sont le champ de bataille de nos corps. 2025 a vu des victoires décisives contre la biopolitique globaliste.
L'échec historique du Traité Pandémique de l'OMS
C'est sans doute l'événement le moins couvert par les médias mainstream, et pour cause : c'est leur plus grande défaite. Le projet de "Traité Pandémique" de l'Organisation Mondiale de la Santé, qui devait transférer une part colossale de la souveraineté sanitaire des États vers une technocratie non élue à Genève, a échoué.

Lors de l'Assemblée Mondiale de la Santé, aucun consensus n'a pu être trouvé. Les nations souveraines, mais aussi les citoyens mobilisés à travers le monde, ont fait barrage. Les dispositions prévoyant des transferts de technologies forcés, la censure de la désinformation (c'est-à-dire de la critique) et la surveillance accrue ont été rejetées.
Le coup de grâce a été porté par les États-Unis en juillet 2025. Dans une déclaration commune, le Secrétaire à la Santé RFK Jr. et le Secrétaire d'État Marco Rubio ont formellement rejeté les amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) adoptés en 2024, dénonçant un langage flou et des risques pour les libertés civiles américaines.
Ce geste est fondamental : il brise la dynamique de la "gouvernance mondiale de la santé". Sans les États-Unis, l'OMS redevient ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : une agence consultative, et non un gouvernement mondial en puissance.
La victoire des paysans contre l'écologie punitive
En Europe, la colère des tracteurs, qui avait éclaté en 2024, a porté ses fruits en 2025. Le "Green Deal" agricole est en lambeaux. Face à la menace électorale et à la réalité de la baisse de production, la Commission européenne et les gouvernements nationaux ont dû battre en retraite.
En France, cette victoire s'est concrétisée par l'adoption de la loi dite "Duplomb" à l'été 2025. Ce texte, qualifié de "régression" par la gauche et les ONG écologistes, est en réalité un acte de salubrité publique pour notre souveraineté alimentaire. Il a permis de lever des interdictions sur certains produits phytosanitaires essentiels (comme l'acétamipride pour les betteraves et noisettes) là où il n'existe pas d'alternative viable, et de simplifier les normes administratives.

De même, la signature de l'accord de libre-échange avec le Mercosur a été repoussée sine die grâce à l'opposition ferme de la France et de l'Italie, sous la pression de leurs agriculteurs. L'idée que l'on peut sacrifier notre agriculture sur l'autel du libre-échange et de la décroissance carbone est morte en 2025. Le principe de réalité a prévalu : sans paysans, pas de pays.

La libération de la parole scientifique
Sur le front scientifique, l'omerta se fissure. Aux États-Unis, le Pandemic Response Accountability Committee (PRAC) et les commissions du Congrès continuent d'exposer l'ampleur de la fraude et de la mauvaise gestion durant la crise Covid (plus de 200 milliards de dollars de fraudes estimées).
Mais le fait marquant est la "Déclaration de Bethesda" du 9 juin 2025. Près de 500 employés et scientifiques des NIH (National Institutes of Health) et de la FDA ont signé ce texte courageux, calqué sur la Déclaration de Great Barrington, pour réclamer la fin de la politisation de la science et le respect de la dissidence scientifique. Ils dénoncent un climat de peur, la censure des voix discordantes et l'instrumentalisation des fonds publics.

Que cette révolte vienne du cœur même du réacteur scientifique américain prouve que la conscience professionnelle n'est pas morte. La science ne peut avancer que par le débat contradictoire, pas par le consensus imposé par décret.
En France, nous observons un phénomène parallèle intéressant : l'initiative "Choose France for Science" lancée par Emmanuel Macron. Si l'objectif officiel est d'attirer les chercheurs "inquiets" du retour de Trump, la réalité est que la France devient paradoxalement un refuge pour une certaine liberté de recherche, attirant des talents qui fuient la cancel culture ou les contraintes idéologiques de leurs pays d'origine.

La bataille de l'information et de la technologie
Le contrôle de l'information est la clé de voûte du système. En 2025, cette clé de voûte s'est effritée.
L'essor de l'IA Open Source contre les GAFAM
La bataille pour l'Intelligence Artificielle a pris un tournant décisif. Alors que Google, Microsoft (OpenAI) et consorts tentaient de verrouiller le marché avec des modèles propriétaires, coûteux et politiquement biaisés (le fameux biais "woke" de Gemini ou ChatGPT), l'année 2025 a vu l'explosion de l'IA Open Source.

Des modèles ouverts, accessibles à tous, modifiables et non censurés, ont gagné en performance, rivalisant désormais avec les modèles fermés. C'est vital pour la démocratie. Si l'IA est le futur de l'accès à la connaissance, nous ne pouvons pas laisser une poignée de milliardaires californiens décider de ce que l'IA a le droit de dire ou de penser. La prolifération de ces modèles "libres" est une victoire technologique majeure contre la centralisation du savoir.
En parallèle, la France et l'Allemagne ont lancé des initiatives concrètes pour une souveraineté numérique européenne, notamment autour du cloud et d'alternatives à la suite Microsoft 365, lors du sommet de Berlin en novembre 2025. Même si l'on peut douter de l'efficacité étatique, la volonté de sortir de la dépendance totale aux données américaines est enfin actée.

La chute des médias traditionnels et le triomphe de l'indépendance
L'année 2025 confirme une tendance lourde : les médias mainstream se meurent. Aux États-Unis, pour la première fois, les réseaux sociaux et les plateformes vidéo ont dépassé la télévision comme source principale d'information. La confiance dans les médias de masse est à son plus bas historique.


Le rapport Reuters 2025 souligne la fragmentation du paysage médiatique et l'essor des "personnalités" (influenceurs, journalistes indépendants, podcasteurs) au détriment des marques institutionnelles. En France, malgré les tentatives de régulation, les médias indépendants comme Le Courrier des Stratèges ou les chaînes YouTube d'analyse critique gagnent des parts de marché considérables, notamment chez les jeunes.

Les licenciements massifs dans les rédactions traditionnelles (Washington Post, Axios, HuffPost) ne sont pas seulement dus à la crise économique, mais à une crise de pertinence. Le public ne veut plus payer pour être endoctriné. Il cherche des voix libres, dissonantes, authentiques.

Dans le domaine culturel, le cinéma subit la même correction. Les études de 2025 montrent que les films portant des messages politiques lourds ("woke") sans respecter les canons narratifs ou les personnages historiques ("race-swapping") sont sanctionnés au box-office, tandis que des productions plus respectueuses du public ou anti-woke trouvent leur audience.

Le marché de la culture se rééquilibre par la demande.
Le réveil spirituel : le retour du sacré
Pour finir, et c'est peut-être le signe le plus lumineux de cette année 2025, nous assistons à un réveil spirituel mondial. Face au vide du matérialisme et à l'angoisse du nihilisme, l'humanité retourne à la Source.
Notre-Dame de Paris : le Phénix de l'Occident
La réouverture complète de Notre-Dame de Paris, dont les célébrations se sont étalées tout au long du premier semestre 2025 après l'inauguration de décembre 2024, a été un événement d'une portée métaphysique.
Voir la flèche de Viollet-le-Duc transpercer à nouveau le ciel de Paris n'est pas qu'une prouesse architecturale. C'est le symbole de la résilience d'une civilisation que l'on disait moribonde. L'affluence est colossale : 15 millions de visiteurs attendus en 2025, soit le double de la fréquentation du Louvre. Cette foule ne vient pas seulement voir des pierres ; elle vient chercher du sens.

L'émotion suscitée par le retour des cloches et la splendeur retrouvée de la nef témoigne que l'âme française, profondément catholique et bâtisseuse, est toujours vivante sous la cendre de la laïcité agressive. Le sacré a repris ses droits au cœur de la Cité.
Le Jubilé et la Kumbh Mela : la mondialisation de la Foi
Ce mouvement dépasse nos frontières. 2025 est l'année du Jubilé à Rome, sur le thème "Pèlerins d'espérance", attirant des millions de fidèles autour du message que l'espérance ne déçoit pas.
Mais c'est en Inde que le phénomène est le plus spectaculaire. La Maha Kumbh Mela de Prayagraj a rassemblé, début 2025, jusqu'à 450 millions de pèlerins. C'est le plus grand rassemblement humain de l'histoire. Ces centaines de millions d'âmes plongeant dans le Gange pour se purifier nous rappellent une vérité que Davos veut nous faire oublier : l'homme est un animal religieux. Il a besoin de rituels, de purification, de transcendance et de communauté charnelle, pas de métavers et de distanciation sociale.
Cette ferveur mondiale est le rempart ultime contre le transhumanisme. Tant que l'homme lèvera les yeux vers le ciel ou plongera dans les fleuves sacrés, il ne sera pas une simple machine biologique programmable.
L'année où la peur a changé de camp
Alors, le monde a-t-il progressé en 2025?
Si vous lisez Le Monde ou regardez BFM, non. Pour eux, c'est le chaos, la montée des "populismes", la fin de la raison.
Mais pour nous, lecteurs du Courrier, la réponse est un immense OUI.
Le monde a progressé parce qu'il a cessé de glisser vers l'abîme du contrôle total.
Il a progressé parce que le mensonge recule.
Il a progressé parce que les peuples retrouvent le goût de la souveraineté, qu'elle soit monétaire (Bitcoin, Or), sanitaire (rejet de l'OMS), alimentaire (victoire paysanne) ou spirituelle (Notre-Dame).
L'année 2025 marque la fin de la sidération post-Covid. C'est l'année de la contre-offensive. Le Système est toujours là, puissant, dangereux, blessé. Il tentera encore de nous imposer la censure, la guerre, la pénurie. Mais la dynamique est brisée. La peur, qui était notre lot quotidien depuis 2020, a changé de camp. Elle est désormais dans les couloirs de la Commission européenne, dans les salles de rédaction parisiennes et dans les bureaux de l'OMS.
En ce jour de Noël, célébrons cette lumière retrouvée. Le progrès, le vrai, c'est la liberté de dire non. Et en 2025, l'humanité a dit NON.
Joyeux Noël à tous les résistants.






















