Les conservateurs français aiment-ils la liberté?
30.05.1968, manifestation de soutien au général de Gaulle.

Les conservateurs français aiment-ils la liberté?


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La tendance des conservateurs, depuis quelques jours, à basculer dans le « parti de l’ordre » macronien révèle qu’ils n’ont pas pris la mesure de l’échec électoral de 2022. La période où le conservatisme a eu sa chance est terminée: elle a duré de 2002 à 2022 ; et a en fait tourné court dès la réélection manquée de Nicolas Sarkozy. A présent, nous sommes entrés dans une ère révolutionnaire. Il y a deux projets identifiables : le « fascisme gris », dont Emmanuel Macron est le porte-parole et l’exécutant français ; la « déconstruction permanente » certes défendue par des individus immatures (Mélenchon, Rousseau etc…) mais qui finit toujours par aider le maintien du fascisme gris au pouvoir. Face à ces deux révolutions destructrices, il est temps de faire émerger une révolution des libertés. Les élites conservatrices y ont leur place, à condition de se remettre radicalement en cause : dans leur vision des populations issues de l’immigration; dans leur compréhension du jeu international des puissances ; et en rejetant dirigisme et étatisme pour soutenir le combat des libertariens.

Chômage à 7,7%: le combat perdu de Macron

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Le taux de chômage grimpe à 7,7 % au troisième trimestre 2025. Loin du plein-emploi promis, le marché du travail français souffre de ses rigidités structurelles et d'un fardeau fiscal étouffant. Le mirage réformiste d'Emmanuel Macron se dissipe. Les chiffres de l’INSEE pour le troisième trimestre 2025 tombent comme un couperet : le chômage s’établit à 7,7 %, son plus haut niveau depuis quatre ans. L’objectif de plein-emploi à 5 % fixé par Emmanuel Macron pour 2027 s’éloigne irrémédiablement. C


Lalaina Andriamparany

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Le constat de l'Insee est accablant : les privations matérielles des enfants augmentent. La réponse étatique, elle, reste un échec. Le fardeau fiscal et réglementaire pèse sur les familles, étouffant leur pouvoir d'achat et leur autonomie. Les chiffres publiés par l’Insee jeudi 13 novembre dessinent un paysage social inquiétant. En 2024, 11,2 % des mineurs n’ont pas pu partir en vacances et près d’un million d’enfants cumulent au moins trois privations matérielles. Le réflexe immédiat sera d’ex


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