Et si l’on parlait de ces 25.000€ que la réforme des retraites va vous faire perdre ?

Et si l’on parlait de ces 25.000€ que la réforme des retraites va vous faire perdre ?


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Le débat sur la réforme des retraites est l’exemple même du débat idéologique dont on ne peut jamais sortir. Il y a, dès le début, ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. La probabilité d’une convergence est quasiment insignifiante. Mais une question, dans tout ce débat, n’est jamais clairement posée : combien un salarié du régime général apporte-t-il au cours de sa carrière pour financer sa retraite ? Combien en retire-t-il durant ses vieux jours ? Dans la pratique, ce sont 30.000€ d’épargne au cours d’une vie que le régime des salariés du privé offre en moyenne à chaque retraité, soit un taux d’intérêt d’environ 15% sur 43 ans de carrière (un petit 0,3% par an, donc). Cette donnée n’est pas inutile pour saisir la perte nette que chaque cotisant va subir en partant à la retraite deux ans plus tard : dans la pratique, l’apport de la Nation aux retraités va baisser de 17.000€ du fait de la réforme Macron. Dans le même temps, l’effort de financement moyen va augmenter de 8.000€. Ce sont donc 25.000€ que les salariés vont perdre, en moyenne, avec cette réforme.

Depuis 1956, le nombre de cotisants a doublé, et le nombre de retraités a sextuplé…
Pourquoi nous fonçons droit vers un contrôle des changes en 2026

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Et si, comme le dit désormais tout haut le FMI, le maillon faible du système financier était devenu… le marché des changes ? Vous savez, ce discret marché mondial où s’échangent pourtant chaque jour près de 10 000 Mds $ de devises et de produits dérivés sur devises, à l’instar du barbare swap cambiste, cet instrument qui permet notamment aux multinationales, ou aux plus petits exportateurs, de gérer le risque que la volatilité des changes fait courir à leur trésorerie placée en diverses monnaie


FLORENT MACHABERT

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Je me souviens de ce dîner dans un hôtel particulier du VIIe, où j’avais été conviée par un ami banquier — disons Pierre, parce que tous les banquiers parisiens s’appellent Pierre. Autour de la table, des visages lissés par le Botox et l’autosatisfaction, des conversations qui glissaient sur l’art contemporain, les last-minute à Saint-Barth, et, bien sûr, les people qu’on avait croisés par hasard la veille. Moi, naïve Flamande que j’étais, j’avais cru qu’on parlait pour échanger des idées. Erreu


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Il y a quelque chose de pourri au royaume de la technostructure. Alors que la France périphérique s'apprête à passer un Noël anxieux et souvent dans la gêne, le gouvernement, dans sa tour d'ivoire, a décidé d'offrir au peuple un spectacle sacrificiel digne des heures les plus sombres du « quoi qu'il en coûte » sanitaire : l'abattage massif, bureaucratique et froid de milliers de bovins sains. La crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui ravage nos campagnes depuis juin 2025, n'est


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L’humoriste Blanche Gardin affirme être boycottée par le milieu culturel français après un sketch sur Israël. Entre mise à l’écart professionnelle et menaces, son cas interroge sur la liberté d’expression dans le secteur culturel. Blanche Gardin, humoriste connue pour son style tranchant, affirme subir un boycott professionnel et des menaces depuis un sketch évoquant l’antisémitisme et le conflit israélo-palestinien présenté lors d’une soirée militante fin 2023. Son témoignage, livré dans Arrêt


Lalaina Andriamparany

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