Criminels de guerre ou terroristes ? La politique de l’autruche – par Yves-Marie Adeline

Criminels de guerre ou terroristes ? La politique de l’autruche – par Yves-Marie Adeline


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Poursuivons notre exploration des éléments de langage choisis pour commenter le drame de la Deuxième guerre du Kippour. On a vu qu’en France ou ailleurs, les esprits se sont échauffés entre, d’une part, ceux qui voudraient qualifier les actes survenus à Beeri de « crimes de guerre », et ceux qui préfèrent les qualifier de terroristes. Yves-Marie  Adeline  nous rappelle comme Camus que « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde ». Parler de terrorisme plutôt que de crimes de guerre, à propos des combattants palestiniens, le 7 octobre dernier, c’est refuser de reconnaître qu’ils ont déclaré la guerre – déclenchant des représailles elles aussi guerrières. Et donc c’est se priver de pouvoir un jour mettre fin à cette guerre, avec le risque d’un chaos sans fin.

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L’Union européenne poursuit son mouvement d’expansion, comme si l’avenir du continent dépendait uniquement de l’addition de nouveaux membres. L’Albanie franchit une étape décisive avec l’ouverture du dernier groupe de chapitres de négociation, celui portant sur les ressources, l’agriculture et la cohésion. À Bruxelles, on justifie ce choix par une prétendue “nécessité géopolitique”. En réalité, cette fuite en avant révèle surtout l’incapacité structurelle de l’UE à se repenser autrement que par


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