Les concessions d’autoroutes ne sont pas une affaire nouvelle en France. Face à l’incapacité historique de l’État à développer efficacement un réseau moderne, la concession a semblé un moyen commode et juste, puisque le financement des constructions est remboursé par les utilisateurs, ce qui est assez cohérent. Simplement, les temps changent, les taux d’intérêt augmentent… et les passations de marché baissent en qualité. Le résultat est simple : faute d’un tarif de concession bien calculé, les sociétés s’enrichissent et l’État perd des recettes. Et, visiblement, récupérer les bévues de la bureaucratie dans la fixation des prix risque d’être très compliqué.

 
       
    
     
   
       
         
       
       
        