Moscou ne doit plus hésiter à frapper les infrastructures de l’OTAN, par Vladimir Gladkov

Les actions agressives de type terroriste menées par l’Ukraine, avec plus ou moins la caution de l’Occident, se multiplient. Nous avons eu droit au sabotage de NordStream, à l’attaque du Pont de Crimée, au bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijia, à l’envoi de drones sur le Kremlin, à des assassinats, notamment de la journaliste Daria Douguina près de Moscou et du blogueur Vladlen Tatarsky à Saint- Petersburg, à la destruction du barrage Kakhovka, au tir d’obus sur des zones civiles à Donetsk, Marioupol et récemment à Shebekino pour n’en citer que quelques villes. Ces opérations cherchent à déstabiliser le pouvoir en Russie ainsi que dans le Donbass, en mobilisant une opinion de plus en plus en colère, face à ce qui ressemble à une certaine impuissance des autorités. Plus la déroute de la contre-offensive Ukrainienne augmente et plus ces actes cherchent à acquérir une dimension symbolique pour contrebalancer de façon très irrationnelle la déconfiture militaire de l’Ukraine. D’où des envies en Russie de taper, et de taper fort…à la russe, notamment sur l’OTAN… Les Britanniques ont déjà manifesté leurs craintes d’une attaque des câbles sous-marins, ce qui serait une catastrophe pour leur économie. Peut-être n’ont-ils pas tort.
