Mélenchon allié objectif du Great Reset : il tweete 20 fois contre l’appel des militaires, une fois sur Rambouillet et jamais sur l’asphyxie économique des Français

Jean-Luc Mélenchon déteste-t-il tous ceux qui défendent la liberté ? Se rend-il compte qu’il est le meilleur allié d’un Klaus Schwab et de son Grand Reset ? Il a déjà envoyé une vingtaine de tweets et de threads pour dénoncer l'appel des militaires à retrouver un fonctionnement de l'Etat régalien. Il les traite de factieux, oublie qu'il y a trois ans il exaltait l'insurrection armée pour défendre les Gilets Jaunes, en profite pour faire l'éloge de l'UNEF et du terrorisme intellectuel à l'Université. Et il ne rend hommage du bout des lèvres à la policière assassinée à Rambouillet. Le lider minimo rejoue une guerre d’Espagne d’opérette et préfère les postures à la défense du peuple français et de ses libertés – absents de ses tweets.

Rambouillet du bout des lèvres

Suite à l’assassinat d’une policière à Rambouillet par un islamiste, le 23 avril 2021, Jean-Luc Mélenchon a fait le service minimum, comme le montre le tweet que nous reproduisons ci-dessus. Aucune mention de la motivation du meurtre ni du parcours de l’assassin. Aucune mention du fait que l’Etat républicain a été directement attaqué par cet assassinat d’un membre de la police. « Devoir de sang-froid » est de la langue de bois pour refuser un discours de vérité. « Exigence de justice » est une façon détournée d’entretenir un discours sur les assassins prétendument victimes des structures oppressives d’une société qui les exploitent. Un vieux poncif de gauche.
En revanche, l’appel récent des militaires déchaine le lider minimo

En revanche, dès qu’il a eu connaissance de la tribune des militaires parue le 21 avril et dont Le Courrier des Stratèges a rendu compte de manière détaillée, c’est un véritable déchaînement de la part du chef de la France insoumise, sur Twitter et sur Facebook. Sur son seul compte twitter, il y a une bonne vingtaine de tweets et de threads.
Que pèsent, demande Jean-Luc Mélenchon, les déclarations islamo-gauchistes ou le comportement de l’UNEF par rapport à un appel « factieux »? Puisqu’on a puni les Gilets Jaunes il faut absolument punir de la même façon les militaires signataires. Pourtant, comme le rappelle avec humour « Valeurs Actuelles », le même Mélenchon appelait en novembre 2018 à l’insurrection armée pour défendre le peuple soulevé (les mêmes Gilets Jaunes).
Visiblement, le député français n’a pas prêté attention au fait qu’il n’y a pas que des officiers généraux à avoir signé l’appel intitulé « Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants ». Il y a aussi des officiers supérieurs, des sous-officiers et des hommes de troupe. En tout un millier de personnes. Ce n’est pas, contrairement à ce que voudrait faire croire le lider minimo, un « quarteron de généraux en retraite » mais un échantillon représentatif de l’armée d’active.
Visiblement Jean-Luc Mélenchon déteste les Français libres

Mais l’activisme de Mélenchon sur les réseaux sociaux, ces derniers jours, en révèle beaucoup plus que ses simples prises de positions assez ringardes, qui voudraient rejouer la défense de la République contre les factieux ou la guerre d’Espagne entre « nationalistes » putschistes et « républicains » criant « No pasaran ». Le chef de la France insoumise révèle comme il déteste la liberté en général. Quand la France des petits commerces, des TPE et des PME souffre de la politique économique du gouvernement menée au nom de la lutte contre le COVID, le lider minimo part faire une tournée en Amérique latine pour entretenir son castrisme personnel. Quand la France est ensanglantée par le terrorisme islamiste, Mélenchon refuse de nommer les choses, ajoutant aux malheurs du pays pour reprendre une formule célèbre. Quand les élites mondialisées ont des fantasmes de gouvernement mondial liberticide (le Great Reset), Mélenchon préfère s’en prendre à ceux, militaires ou classes moyennes désespérées, qui continuent à penser que la nation est le seul creuset de la démocratie. En fait, ce n’est pas très étonnant : comme le montre remarquablement John Laughland dans un ouvrage récent, la structure de pensée d’un Klaus Schwab, président du Forum de Davos et concepteur du « Great Reset » et celle d’un Jean-Luc Mélenchon, vieil admirateur de Castro et Che Guevara, sont assez semblables, nourries à la même matrice étatiste et marxiste.
La seule différence, c’est que Schwab baragouine le mondialisme liberticide du XXIè siècle quand Jean-Luc Mélenchon en est resté au bon vieux fond idéologique de Grand-Papa Thorez.

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