Le nombre de cancers du sein explose chez les femmes jeunes. Pour l'expliquer, nous pensons évidemment tous à la même chose. N'empêche, il y a un problème qui ne semble intéresser ni la "protection" sociale, ni les féministes.

Pendant que la bureaucratie sanitaire se félicite de ses programmes de dépistage obsolètes, une réalité alarmante frappe une nouvelle génération. Le cancer du sein, autrefois perçu comme une fatalité de l'âge mûr, connaît une recrudescence inquiétante chez les femmes de moins de 40 ans. En France, l'incidence a bondi de 63 % en trente ans pour une femme de 30 ans. Cette tendance, observée dans toutes les nations prospères, n'est pas un simple accident statistique. C'est le symptôme d'une faillite profonde, non pas de la science, mais de l'approche étatiste de la santé publique.
Face à cette vague, la réponse officielle est aussi prévisible que paresseuse : un rappel à la "responsabilité individuelle". On nous sermonne sur la consommation d'alcool, le tabagisme ou l'alimentation. Certes, ces facteurs de mode de vie ont un rôle, mais les données elles-mêmes révèlent l'imposture de cette explication. L'ensemble de ces comportements n'explique qu'à peine 15 % de la morbidité. Que fait-on des 85 % restants ? Ce "vide explicatif" assourdissant est le véritable scandale, celui que les autorités se gardent bien d'explorer.
Car ce vide nous mène sur une piste bien plus dérangeante : celle de notre environnement empoisonné. Des centaines de produits chimiques, notamment les perturbateurs endocriniens omniprésents dans les plastiques et les cosmétiques, sont désormais directement liés au cancer du sein, et pourquoi pas le vaccin à ARN messager, grand tabou de la médecine imposé par Big Pharma. Cette pollution chimique généralisée, fruit de décennies de laxisme réglementaire et de collusion entre l'État et certains intérêts industriels, constitue une agression permanente et invisible contre notre intégrité physique. L'État, qui prétend nous protéger, a en réalité failli à sa mission la plus fondamentale : garantir la sécurité de l'individu contre les atteintes à sa propriété, à commencer par son propre corps.
L'incurie est totale. Le programme national de dépistage, financé à grands frais par le contribuable, continue de cibler exclusivement les femmes de 50 à 74 ans, ignorant superbement la montée du péril chez les plus jeunes. C'est la démonstration parfaite de l'inertie bureaucratique : une machine coûteuse, incapable de s'adapter, qui applique les solutions d'hier aux crises de demain.
La solution ne viendra pas de plus d'État, de plus de taxes ou de plus de campagnes de communication infantilisantes. Elle viendra d'une exigence de vérité sur les causes environnementales et d'une libération des forces de la recherche privée, aujourd'hui entravée par des carcans administratifs. Il est temps de démanteler l'illusion d'un État-providence protecteur pour redonner aux individus les moyens de se défendre : l'information, la liberté de choix et un environnement enfin purgé des poisons que l'incompétence publique a laissé proliférer.
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