Comment faire croire aux Gaulois réfractaires qu’on peut défendre les frontières et l’identité nationale quand on est un mondialiste avéré et non repenti ? Emmanuel Macron a trouvé la solution, de fait assez ingénieuse : dire oui à toutes les revendications des gogos serviles comme Bruno Retailleau, et laisser les mondialistes du Conseil Constitutionnel retoquer les mesures les plus gênantes (c’est-à-dire à peu près toutes). Bref, assumer un projet quand il plaît à tout le monde, et laisser les autres le bloquer quand il devient gênant. Au final, le Conseil Constitutionnel a autant jugé d’après la Constitution française que d’après les textes européens, et c’est un peu cela qu’il faut retenir : le juge constitutionnel français n’est plus complètement libre de ses choix.

 
       
    
     
   
       
       
       
         
       
        