Le virus H5N1 pourrait évoluer vers la prochaine pandémie, alerte le covidiste Ashley Bloomfield

A l’occasion du cinquième anniversaire du premier confinement lié au Covid-19, l’ancien directeur général de la Santé de la Nouvelle-Zélande, Ashley Bloomfield a déclaré qu’une autre pandémie mondiale pourrait se déclencher et elle serait imminente. Même si la trame narrative du Covid est morte, les covidistes continuent à maintenir un discours de la peur.

Cinq ans après l’instauration du premier confinement lié au Covid-19 en Nouvelle-Zélande, l’ancien directeur général de la santé, le covidiste Ashley Bloomfield, revient sur la gestion de la crise et alerte sur une menace imminente : une nouvelle pandémie pourrait frapper d’ici cinq ans.
Une gestion perfectible de la crise du Covid
Ancien responsable de la santé publique néo-zélandais, Sir Ashley Robin Bloomfield est apparu dans l’émission TFN de Paddy Gower à l’occasion du cinquième anniversaire du premier confinement lié au Covid-19 en Nouvelle-Zélande. Revenant sur la gestion de la crise COVID, Bloomfield admet que des erreurs ont été commises, notamment un manque d’écoute envers la population. « Nous aurions pu faire plus d’écoute active et mieux expliquer les avantages et les inconvénients de nos décisions », reconnaît-il.
Il se félicite cependant des décisions prises malgré le peu d’informations disponibles au début de la crise. S’il devait revivre cette période, il tiendrait un journal pour mieux documenter les événements et renforcerait le soutien aux équipes médicales, fortement éprouvées par la crise.
Sir Ashley Bloomfield a ensuite lancé un avertissement sur l’arrivée d’une nouvelle pandémie dans un avenir très proche, notamment dans les 5 prochaines années. Il a indiqué qu’elle est imminente.
Le virus H5N1 à l’origine d’une nouvelle crise sanitaire ?
Bloomfield rappelle que le virus H5N1 se propage aux États-Unis, touchant les troupeaux de porcs, une espèce clé pour les mutations du virus vers l’humain. Elle touche les troupeaux de vaches et de porcs. Aucun cas d’infection n’a été détecté en Nouvelle-Zélande pour le moment. Il a averti:
« Nous savons qu’il y a eu une transmission interhumaine, et nous devons nous préparer au pire tout en espérant le meilleur »
Bloomfield a aussi souligné sa capacité d’infecter l’homme. Le virus à l’origine de la grippe aviaire peut effectivement muter et se transmettre d’humain à humain.
« Nous savons qu’il y a eu une transmission interhumaine et nous devons nous préparer au pire et espérer le meilleur. Mais nous devons nous attendre à une nouvelle pandémie dans un avenir proche »
, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, si l’Organisation mondiale de la Santé maintient un climat anxiogène régulièrement autour d’une “maladie X”, encore inconnue, mais qui pourrait de nouveau entraîner une pandémie mondiale. En parallèle, dans son livre intitulé « How To Prevent The Next Pandemic », Bill Gates a indiqué qu’on devrait tirer une leçon de la pandémie de Covid-19. Il estime qu’on peut empêcher une nouvelle épidémie virale « si le monde est prêt à faire des investissements clés ». Ce dernier mise sur la vaccination, mais son absence de critique sur les effets secondaires et le caractère expérimental des vaccins suscite pourtant des interrogations.
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