Pendant que les casseroles résonnent un peu partout en France, les âneries officielles continuent et portent leur venin toxique aux tréfonds d’un service public au bord de la rupture et de l’implosion. L’entrée en vigueur de la loi Rist début avril (votée en 2021 et retardée pour cause de COVID) fait déjà de nombreux dégâts dans les hôpitaux publics. Cette loi, qui fixe un plafond à la rémunération des médecins intérimaires, devrait accélérer les difficultés des structures hospitalières déjà aux abois. Comme d’habitude, l’idéologie de la morale et de l’organisation étatique, supposée corriger les défauts du marché, mène l’Etat à la ruine et pénalise lourdement les Français les plus éloignés des grands centres urbains. La morale des bobos, avec leurs certitudes fanatiques d’extrême centre sur ce qui est autorisé et sur ce qui ne l’est pas, fait plaisir aux bien-pensants, mais elle dégradera à tout-va la santé des Français. Mieux vaut mourir mal soigné parce que l’hôpital ferme faute de médecins, que vivre en bonne santé avec des médecins trop bien payés ! C’est le bon sens qui parle… et à bas l’horrible loi du marché.
