La trahison de l’hydrogène, un pas de plus vers la fin de l’Union Européenne, par Jean Goychman

Le 23 janvier, histoire de rappeler le soixantième anniversaire du Traité de l’Élysée signé entre le Chancelier allemand Conrad Adenauer et le Président de la République Charles de Gaulle, souvent appelé « Traité de l’Amitié » entre l’Allemagne et la France, le Chancelier Scholz et le Président Macron se sont congratulés publiquement. Un accord (un de plus) venait d’être trouvé grâce auquel la France pourrait livrer de l’hydrogène à l’Allemagne. Mais voilà que l’Allemagne a défait à Bruxelles ce qu’elle avait promis à Berlin! En fait, les Allemands ne veulent aucune contribution du nucléaire à la fabrication de l’hydrogène énergétique. Autant dire que ce partenariat franco-allemand est mort-né. Quand dira-t-on qu’il en est fini de l’entente privilégiée?
