Collégien mort après injection Gardasil : un médecin mis en examen pour homicide involontaire

Collégien mort après injection Gardasil : un médecin mis en examen pour homicide involontaire

Le 19 octobre 2023, au collège privé Saint-Dominique de Saint-Herblain, près de Nantes, un élève de 12 ans a été victime d’un malaise quinze minutes après avoir reçu le vaccin contre le HPV. LAgence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire a rapidement réagi, affirmant que ce type de malaise pouvait survenir en raison du stress lié à la vaccination, mais qu’il n’y avait aucun lien avec le vaccin lui-même. Pourtant, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du vaccin Gardasil 9 mentionne la « syncope (évanouissement) » avec risque de « chute » et de « blessure » comme un effet indésirable possible. Un médecin a été mis en examen pour homicide involontaire, relançant le débat sur les conditions de sécurité lors des campagnes de vaccination en milieu scolaire.

En octobre 2023, arguant une recrudescence des cas de Covid, les autorités sanitaires françaises avaient anticipé la campagne de vaccination. Parallèlement, une campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) a été lancée dans les collèges, ciblant les élèves de 5e, âgés de 11 à 14 ans. Cette initiative, étendue aux garçons après avoir été réservée aux filles, vise à éradiquer les maladies liées au HPV, responsables de cancers et de verrues génitales. Macron a refait le coup du tous vaccinés, tous protégés, avec comme objectif , une couverture vaccinale de 80 % d’ici 2030. Selon l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire, un collégien de 5e du collège Saint-Dominique à Saint-Herblain a fait un malaise quinze minutes après avoir reçu son injection contre le papillomavirus, le 19 octobre 2023. Lors de sa chute, il a subi un traumatisme crânien. Transporté d’urgence au CHU de Nantes, son état s’est aggravé, menant à son décès le 27 octobre 2023.L’ARS a rapidement réagi, précisant que « ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination, mais est sans lien avec le produit vaccinal ». Toutefois, cette explication n’a pas convaincu tout le monde, et l’affaire a pris un tournant judiciaire.

Un médecin mis en examen

Le mardi 4 mars 2025, trois soignants présents lors de la vaccination du 19 octobre 2023 ont été placés en garde à vue au commissariat Waldeck-Rousseau. Parmi eux, un médecin a été mis en examen pour homicide involontaire et placé sous contrôle judiciaire. Le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, a confirmé que le professionnel de santé était suspecté d’avoir manqué de vigilance dans la prise en charge de l’élève.

Les questions restent nombreuses : le médecin a-t-il sous-estimé la gravité du malaise ? Les protocoles de surveillance post-vaccinale ont-ils été respectés ? Si les motivations précises du juge d’instruction n’ont pas été dévoilées, une source proche du dossier a qualifié l’enquête de « très bien ficelée », laissant entendre que des négligences auraient été identifiées.

Des interrogations sur la prise en charge

Les circonstances exactes de la prise en charge du collégien avant, pendant et après la vaccination font l’objet de nombreuses interrogations. Selon les premiers résultats de l’autopsie, communiqués le 31 octobre 2023, le décès est lié à un « traumatisme craniocérébral compatible avec une chute consécutive à un malaise ». D’après les témoignages, l’enfant avait signalé un malaise après la vaccination et avait été placé assis sur une chaise. Peu après, il a chuté lourdement en arrière, se cognant violemment la tête.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a rapidement réagi à ce drame. Deux semaines après le décès du collégien, elle a recommandé de maintenir les adolescents assis ou allongés après une vaccination pour éviter ce type d’incident.Cette mesure, bien que tardive, souligne l’importance d’adapter les protocoles de vaccination aux spécificités des jeunes patients.

A noter que , le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV), le vaccin Gardasil 9 du laboratoire Merck, (en situation de monopole) est conditionné à un accord parental. Près de 800.000 élèves ont été concernés. Etant « gratuit », mais il coute cependant cher au contribuable. Le prix d’une dose est de 115,84 euros, soit 231,68 euros pour le schéma vaccinal complet, dans la majorité des cas. L’Agence européenne du médicament recommande jusqu’à 3 doses selon le profil du vacciné. Le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) représente un coût le plus élevé parmi les vaccins couverts par l’Assurance maladie, avec des dépenses potentielles dépassant les 150 millions d’euros. Il convient d’y ajouter les frais liés à la coordination de la campagne de santé publique, ainsi que la mobilisation du personnel de santé pour la gestion des consultations, entre autres.

Des effets secondaires incertains

Cependant, il n’est pas sans danger.Le Dr Amine Umlil, dès 2019, avait déjà alerté le public sur les dangers de ce vaccin en publiant un article intitulé « PHARMACOVIGILANCE. Complément de réponse aux « 50 sociétés savantes ». Vaccin « GARDASIL® » : des effets indésirables enregistrés » .Il a déclaré que  :

« Les articles publiés relatent des observations portant sur des effets indésirables tels que (…) syncopes parfois accompagnées de mouvements tonico-cloniques (…) chutes à l’origine de blessures, de fractures ou d’hémorragies cérébrales (…). »

L’ARS, de son côté, a maintenu que le vaccin contre le HPV n’était pas en cause, rappelant que les malaises post-vaccinaux sont souvent liés au stress ou à la peur des injections. Suite à cet incident tragique, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, avait aussi déclaré :

« C’est l’un des vaccins les plus sûrs au monde […] Il n’y a pas de risque, sauf ceux que l’on connaît : la peur de l’aiguille, une syncope… »

Pourtant, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de ce vaccin GARDASIL9® considère la « syncope (évanouissement) » avec risque de « chute » et de « blessure » comme un effet indésirable possible de ce vaccin. Selon cette AMM, ces effets indésirables peuvent s’accompagner de « plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision, des paresthésies et des mouvements tonico-cloniques des membres ». Parmi les mises en garde, l’AMM demande :

« il est important que des mesures soient mises en place afin d’éviter toute blessure en cas d’évanouissement ».

Aux USA, depuis février 2023, le laboratoire pharmaceutique Merck a reçu de nombreuses plaintes. Les plaignants, réunis sous le principe d’une action collective, accusent le Gardasil d’être à l’origine des effets secondaires graves, voire mortels. Parmi ces effets indésirables figurent l’insuffisance ovarienne prématurée (ménopause) et le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP). Les plaignants reprochent à Merck de ne pas avoir divulgué ces effets secondaires, ainsi que les limites évidentes de l’efficacité de leur produit dans la protection contre les cancers liés aux infections sexuellement transmissibles.