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L’Allemagne prête à faire la guerre? par Jens Berger
epa10207827 A soldier (C) puts on his beret as he holds a German flag during a ceremony of the Territorial Command of the German Armed Forces at the Julius-Leber-Kaserne barracks in Berlin, Germany, 26 September 2022. The Territorial Command of the German Armed Forces Bundeswehr reports like the German Armed Forces Bundeswehr Operations Command directly to the Federal Ministry of Defense. It was installed as a reaction to the ongoing war of Russia on Ukraine. EPA-EFE/CLEMENS BILAN

L’Allemagne prête à faire la guerre? par Jens Berger

Même après trois ans de tambour de guerre, la grande majorité des Allemands ne sont pas prêts à entrer eux-mêmes en guerre. Selon un récent sondage Forsa commandé par RTL et Ntv, à peine 17% défendraient le pays l’arme à la main contre un agresseur. Néanmoins, lors des dernières élections, la majorité des Allemands ont voté pour les partis qui souhaitent rendre le pays apte à la guerre et sont également prêts à contracter d’horribles dettes pour les dépenses D’armement. Une Contradiction? Pas né


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Guerre, endettement, censure: nous allons voir les « valeurs » de l’Union Européenne à l’œuvre

Guerre, endettement, censure: nous allons voir les « valeurs » de l’Union Européenne à l’œuvre

Guerre, endettement, censure: telles sont les valeurs de l’Union Européenne, si l’on écoute Ursula von der Leyen et Thierry Breton, Emmanuel Macron et Friedrich Merz. Au moment où les Etats-Unis de Donald Trump se préoccupent moins de civiliser le reste du monde que de défendre leurs intérêts et les ressorts matériels de leur puissance, l’Union Européenne va pouvoir faire ce qu’elle professe depuis des années mais déléguait aux USA. Il faut avoir conscience cependant du prix à payer: être exclu


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L’UE veut utiliser la guerre en Ukraine pour s’endetter davantage, par Finn Andreen

L’UE veut utiliser la guerre en Ukraine pour s’endetter davantage, par Finn Andreen

L’idée répandue, par exemple par Emmanuel Macron, est d’utiliser la guerre en Ukraine comme couverture politique pour émettre des obligations européennes conjointes. Souhaiter que la paix puisse se faire en Ukraine n’a pas seulement des implications militaires et stratégiques mais aussi budgétaires et financières. Les bellicistes sont aussi ceux qui veulent nous emprisonner, avec nos enfants, dans une dette sans fin.


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Jeffrey Sachs: « Trump sera impitoyable et cynique vis-à-vis de l’Europe. N’allez pas mendier à Washington! »

Jeffrey Sachs: « Trump sera impitoyable et cynique vis-à-vis de l’Europe. N’allez pas mendier à Washington! »

Le 19 février 2025, une salle comble au Parlement européen a écouté le professeur Jeffrey Sachs lors d’un événement intitulé « La géopolitique de la paix », organisé par l’ancien secrétaire général adjoint des Nations unies et actuel député européen (Bund Sahra Wagenknecht) Michael von der Schulenburg. Cette conférence, dont nous donnons le texte intégral en français à nos lecteurs, est non seulement l’un des réquisitoires les plus implacables prononcés ces dernières années sur la politique amér


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Ouvrir la sécurité sociale à la concurrence pour nous réarmer ? par Julien Damon

Ouvrir la sécurité sociale à la concurrence pour nous réarmer ? par Julien Damon

Les appels à des efforts accrus en faveur des dépenses militaires vont-ils avoir un vigoureux impact sur les dépenses sociales ? Rien n’est écrit, mais la perspective est crédible, tant les deux systèmes de protection sociale et de défense se trouvent face à des pressions monumentales. Le premier, qui suscite des inquiétudes quant à sa soutenabilité, voit se profiler des déséquilibres financiers très amplifiés tandis que demeurent des besoins insatisfaits. Le second, appelé à très significativem


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Trois ans de Guerre d’Ukraine – et l’Europe toujours absente
The main symbol of the city is protected in Odessa on Wednesday March 9, 2022, a port city on the Black Sea in southern Ukraine, as the city prepares to battle advancing Russia army. (Ukraine Armed Forces/EYEPRESS) Photo via Newscom/eyepress113307/EPN/Newscom/SIPA/2203091303

Trois ans de Guerre d’Ukraine – et l’Europe toujours absente

Cela fait trois ans, jour pour jour, que la Guerre d’Ukraine a commencé. Rien se s’est passé comme l’attendaient les dirigeants de l’UE (à l’exception de Viktor Orban). L’Ukraine perd la guerre, inexorablement. Les sanctions économiques euro-américaines n’ont eu aucun effet sur la Russie. Au contraire, ils ont accéléré le développement de son économie. Car, c’est l’élément le plus important, le monde extra-occidental a pris parti pour la Russie, sans états d’âme. Le plus curieux, c’est que l’Uni


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Bruxelles veut acheter des armes américaines avec l’argent de l’UE, par Ulrike Reisner

Bruxelles veut acheter des armes américaines avec l’argent de l’UE, par Ulrike Reisner

Sous la forte pression de l’OTAN, l’UE se mobilise : Mark Rutte veut « préparer la guerre pour éviter la guerre ». C’est pourquoi les chefs d’Etat et de gouvernement, sous la direction de la Commission, cherchent des moyens de financer plus de 500 milliards d’euros nécessaires à l’armement. Il est question d’euro-obligations, de dette commune ou de réaffectation de fonds existants. Outre Mark Rutte, ce sont surtout Ursula von der Leyen et Donald Tusk qui font pression. Le grand bénéficiaire est


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Géopolitique du Pape François: paradoxes et contradictions d’un plaidoyer pour le « dialogue des civilisations »
12 février 2016 : Rencontre entre le pape François et le patriarche orthodoxe russe CYRILLE (KIRILL), près de mille ans après le schisme entre chrétiens d’Orient et d’Occident. La Havane, Cuba. DIFFUSION PRESSE UNIQUEMENT. EDITORIAL USE ONLY. NOT FOR SALE FOR MARKETING OR ADVERTISING CAMPAIGNS. February 12, 2016: Pope Francis meets Russian Orthodox Patriarch Kiril in Havana.

Géopolitique du Pape François: paradoxes et contradictions d’un plaidoyer pour le « dialogue des civilisations »

A première vue, il peut être curieux de poser la question de la « géopolitique » d’un Souverain Pontife. D’une part, parce que l’Eglise a d’abord une mission spirituelle. Ensuite, parce que le Pape est l’héritier de deux mille ans d’histoire et que la géopolitique qu’il défend est d’abord celle de l’Eglise. Avec François s’ajoute une série de complexités: Argentin, Jésuite, il n’a cessé de déconcerter en onze ans de pontificat. Au jour le jour, les analystes ont relevé des contradictions. Par ex


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