Même si le Covid a fondamentalement pris fin, le développement de nouveaux vaccins et traitements continue de plus belle. Un vaccin intranasal, appelé CDO-7N-1, est prêt à entrer en phase d’essais cliniques. Développé par une équipe de chercheurs de l’université Griffith en collaboration avec Indian Immunologicals, ce vaccin promet de révolutionner la manière dont nous abordons l’immunisation contre le SRAS-CoV-2.La vaccination par voie nasale pourrait constituer une vaccination dite stérilisante. L’administration du vaccin nasal pourrait bloquer l’action du virus et sa réplication, ce qui éliminera tout risque d’infection.
Avec le Covid, la vaccination de masse pour protéger la population a vite montré ses limites. L’efficacité du vaccin est remise en cause, les nombreux effets secondaires sont de plus en plus relayés par la presse mainstream. Dans un rapport publié dans Nature Communications, une équipe de chercheurs a annoncé qu’un nouveau vaccin nasal contre le Covid-19, baptisé CDO-7N-1 est prêt pour les essais cliniques. Selon le premier auteur du rapport, Xiang Liu, l’injection procure une immunité contre toutes les variantes du SRAS-CoV-2.
Une avancée majeure selon les premières études
Des chercheurs de l’Université Griffith ont dirigé une recherche sur la fabrication d’un vaccin intranasal contre le Covid-19, baptisé CDO-7N-1. Ils ont publié les premiers résultats dans Nature Communications. Selon l’un des co-auteurs de ce rapport, le directeur général d’Indian Immunologicals K. Anand Kumar, le CDO-7N-1 est prêt pour les essais cliniques.
L’équipe de chercheurs a déclaré que les résultats des premières études réalisées chez les souris, les hamsters et les macaques sont très prometteurs. Le vaccin nasal a « induit de solides réponses d’anticorps neutralisants muqueux et systémiques et de sous-ensembles de lymphocytes T », chez les animaux par une seule immunisation.
Notons que le CDO-7N-1est un vaccin intranasal vivant atténué. Contrairement aux autres plateformes vaccinales qui utilisent un seul antigène, il comprend l’ensemble du virus. Selon Suresh Mahalingam de l’Institut de biomédicine et de Glycomics de Griffith, le CDO-7N-1 offre une protection sur le long terme, pouvant aller jusqu’à un an ou plus. Il s’agit d’un vaccin nasal à dose unique et on peut l’utiliser comme vaccin de rappel. Il se présente comme une alternative aux injections.
Une solution pour les pays à faible revenu
Le premier auteur du rapport publié dans Nature Communications, Xiang Liu de l’Ecole de pharmacie et de sciences médicales de l’Université Griffith, a déclaré que le candidat vaccin CDO-7N-1 offre une protection croisée contre toutes les variantes préoccupantes du SRAS-CoV-2. Le produit possède une capacité neutralisante puissante.
Le CDO-7N-1 présenterait aussi un avantage logistique crucial : il reste stable à 4°C pendant sept mois, ce qui le rend particulièrement adapté pour les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, où la chaîne du froid est souvent un obstacle majeur à la distribution des vaccins. Lee Smith, directeur par intérim de l’Institut de biomédecine et de Glycomics, a salué cette avancée, qualifiant les résultats de « vraiment impressionnant » et soulignant l’engagement de l’équipe à fournir des solutions innovantes et accessibles pour lutter contre le COVID-19.
Notons qu’actuellement, la FDA (Food and Drug Administration) n’a autorisé qu’un seul vaccin nasal aux États-Unis. Il s’agit du FluMist et il ne contient pas d’adjuvant. De plus, son usage n’est pas recommandé pour les personnes âgées de plus de 49 ans. En Suisse, un autre vaccin antigrippal nasal avec adjuvant a été autorisé. Puis, suite à l’apparition de nombreux cas de paralysie de Belle, il a été retiré du marché en 2000. D’autres vaccins intranasaux ont vu le jour, mais ils ne garantissent qu’une immunité de courte durée.
