1 Français sur 3, le prochain livre d’Emmanuel Macron

1 Français sur 3, le prochain livre d’Emmanuel Macron


Partager cet article

On se souvient du livre « 2 Français sur 3 », où, en 1984, Valéry Giscard d’Estaing avait dressé le portrait d’une réforme globale de la société française qui réunirait un large consensus dans l’opinion. Quarante plus tard, le macronisme est en train de prouver qu’il est la maladie sénile du giscardisme. Car le projet de société porté par Emmanuel Macron (si tant est que nous puissions parler de projet, le mot « gadget » serait sans doute mieux adapté) ne vise pas à rassembler 2 Français sur 3, mais se contente d’exprimer l’intransigeance d’un Français sur trois seulement, comme vient de le montrer un sondage sanglant pour le Président. Et, sur tous les sujets, aujourd’hui, Emmanuel Macron est bien l’homme des 33% de satisfaits. Alors, une petite suggestion : après « Révolution », pourquoi le Président n’écrirait-il pas un livre intitulé « 1 Français sur 3 » ? A moins qu’il ne prévoie d’écrire un ouvrage intitulé « Pourquoi la défaite de l’Ukraine sera en fait une victoire ». Intervenant à Munich, dans le cadre de la Conférence sur la Sécurité annuelle, le président français a montré qu’il était aussi éloigné de la réalité sur le terrain militaire et diplomatique qu’en politique intérieure. Les mauvaises langues suggéreront sans doute que le Président fasse rédiger ses prochains ouvrages par McKinsey, que l’on retrouve aussi bien dans les coulisses du gouvernement français que dans celles de la Conférence de Munich.

Macron, 1 Français sur 3
Le naufrage Macron : quand les Mozart de la caste forgent une toxique bêtise collective

Le naufrage Macron : quand les Mozart de la caste forgent une toxique bêtise collective

La presse subventionnée des milliardaires nous a massivement vendu un petit Mozart soutenu par des êtres supérieurs. Ce gloubi-boulga de la caste joue à la barbichette, en prouvant qu'une somme d'intelligences individuelles peut fabriquer une immense bêtise collective. L’air de Paris, en cette fin octobre 2025, est chargé de cette électricité singulière qui précède les grands orages ou, plus prosaïquement, les chutes de régime. La politique française, cet éternel théâtre d’ombres où la post


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

L'Etat veut gaver les Français d'aides qu'ils ne demandent pas, par Veerle Daens

L'Etat veut gaver les Français d'aides qu'ils ne demandent pas, par Veerle Daens

L'État français, ce Léviathan obèse et surendetté, vient d'accoucher d'une nouvelle merveille bureaucratique : l'expérimentation « Territoires Zéro Non-Recours ». Le nom seul est un chef-d'œuvre de novlangue. Traduction : l'État, ne supportant plus l'idée que des citoyens puissent encore échapper à ses griffes bienveillantes, a décidé d'envoyer des commandos de travailleurs sociaux traquer les derniers récalcitrants. La mission? Forcer des aides sociales dans la gorge de ceux qui n'en ont pas de


CDS

CDS

Autoroutes à induction : Vinci électrifie, les Français paient la facture

Autoroutes à induction : Vinci électrifie, les Français paient la facture

Tandis que le marché électrique bute sur le coût, l'autonomie et les infrastructures, Vinci Autoroutes et Electreon déploient un tronçon d'autoroute à recharge par induction sur l'A10. Cette prouesse technologique, permettant de recharger en roulant, pourrait alléger le poids des batteries. Mais à quel prix, et pour quelle véritable libéralisation de la mobilité ? Sur l’A10, à Angervilliers, Vinci Autoroutes a inauguré un tronçon de 1,5 km où les voitures électriques peuvent se recharger par in


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

Que se passera-t-il en France quand viendra le Frexit ? Par Florent Machabert

Que se passera-t-il en France quand viendra le Frexit ? Par Florent Machabert

Imaginez : Emmanuel Macron dissout à nouveau l’Assemblée nationale courant novembre 2025 ou en 2026 puis/ou démissionne et le tandem Marine Le Pen/Jordan Bardella se retrouve à l’Élysée et/ou à Matignon. Le RN, avec ou sans alliés selon le scénario, fait voter, tiraillé entre sa base populaire et les cadres et chefs d’entreprise qui, en désespoir de cause, ont voté pour lui – n’en pouvant plus d’un budget Lecornu II les accablant de nouveaux impôts sans réduire d’un centime le poids de l’État


Rédaction

Rédaction