Xavier Poussard : « À propos d’un possible retour de la République maçonnique… »

Xavier Poussard, directeur de la publication Faits et Documents, et expert en brigittologie, nous a parlé des tourments qu’il subit de la part du régime. Mais il a poussé l’explication un peu plus loin, en commentant le contexte maçonnique des propositions surprenantes faites, avec plus ou moins de succès, pour pourvoir le siège vide de l’hôtel Matignon. Cazeneuve, Bertrand, Baroin, Beaudet, que de noms dignes d’éloges !

La rentrée était propice à prendre quelques nouvelles de Xavier Poussard et de Faits et Documents qu’il dirige de main de maître. Xavier fait en effet l’objet d’une commission rogatoire internationale pour des faits d’antisémitisme, difficiles à comprendre en dehors du dossier « Brigitte » qu’il suit depuis plusieurs mois. On ne pouvait mieux illustrer le caractère fourre-tout de « l’antisémitisme » aujourd’hui : c’est bien le motif que l’on invoque lorsqu’on n’a plus grand chose à reprocher à un opposant.

Cette interview était l’occasion de commenter l’actualité française, avec cette étrange procédure dilatoire sur le choix d’un Premier Ministre, qui conduit Emmanuel Macron à proposer chaque jour un nom de lauréat différent.

Sur ce point, nous rappelons que le Courrier annonce, depuis le mois de juillet, la statégie à retardement d’Emmanuel Macron, qui vise essentiellement à présidentialiser le régime en repoussant le plus longtemps possible la nomination d’un Premier Ministre. Nous expliquons également depuis juillet que Macron navigue de conserve avec Jean-Luc Mélenchon pour éviter la reconstitution d’un pôle social-démocrate à gauche, ce qui passe par la constitution d’un gouvernement de coalition avec les sociaux-démocrates sans LFI.

Fin observateur, Xavier Poussard n’a pas manqué de rappeler que les différents noms égrenés ces derniers jours sont au cœur des réseaux maçonniques. Voilà une bonne occasion de rappeler que ces réseaux d’influence existent encore, même si nous devons constater qu’ils n’ont pas forcément l’influence que beaucoup leur prêtent avec une certaine naïveté.

Au fond, dans notre République mourante, plus aucun réseau ne garantit la légitimité suffisante pour accéder au pouvoir.