USA: la FDA change de cap sur les injections COVID

USA: la FDA change de cap sur les injections COVID


Partager cet article

Face au mythe d’un nouveau, variant N.1.8.1, que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié de préoccupant. La Food and Drug Administration (FDA) a approuvé  vendredi le vaccin contre le Covid-19 à faible dose développé par Moderna. La société a annoncé la nouvelle ce weekend, dans un communiqué de presse. Elle a indiqué toutefois que la FDA a limité l’usage de l’injection à certaines catégories de personnes. Baptisé mNexspike, le nouveau vaccin Covid de Moderna devrait être disponible aux Etats-Unis au début de l’automne. Robert F. Kennedy Jr. incarne une rupture avec l’approche sanitaire dominante aux États-Unis. Son programme ambitieux « Rendre à l’Amérique sa santé » semble trouver écho dans les nouvelles restrictions imposées par la FDA sur les vaccins COVID-19, marquant un tournant dans la politique vaccinale du pays.

Comme on l’ évoqué récemment, la FDA (Food and Drug Administration) a décidé d’imposer des exigences strictes au vaccin COVID-19 de Novavax, limitant son autorisation aux adultes de 65 ans et plus ou à ceux présentant des comorbidités. Novavax devra réaliser une autre étude visant à identifier les bénéfices de la poursuite de la vaccination chez les personnes âgées de 50 à 64 ans qui ne présentent pas de problèmes de santé pouvant favoriser leur risque d’attraper le Covid-19.Food and Drug Administration (FDA) d’approuver le nouveau vaccin à faible dose de Moderna, mNexspike, mais sous des conditions d’utilisation très encadrées, semble aller dans le sens des préoccupations de Kennedy. Ce vaccin ne sera administré qu’aux personnes de 65 ans et plus ou à celles présentant un risque avéré de forme grave de la maladie. Les adultes jeunes et en bonne santé, pourtant inclus dans les essais cliniques, ne sont pas éligibles à l’injection. Ce changement d’approche marque une rupture : pour la première fois, la FDA applique une stratégie plus ciblée et prudente dans l’approbation d’un vaccin anti-COVID, signalant une perte de confiance dans les recommandations généralisées de la première phase pandémique.

Approbation sous condition du vaccin mNexspike

Dans un communiqué de presse, Moderna a annoncé samedi que son nouveau vaccin Covid-19 à faible dose a été approuvé par la FDA. Baptisé mNexspike, le produit n’a pas été conçu pour remplacer le Spikevax. Il constitue une alternative pour les personnes qui préfèrent une dose plus faible. Ce nouveau vaccin devrait être disponible au début de l’automne.

L’agence de santé a toutefois limité son usage aux adultes âgés de 65 ans et plus et aux individus âgés de 12 à 64 ans qui présentent un risque de développer la forme grave du Covid-19, ayant déjà reçu un vaccin Covid.  Les jeunes adultes en bonne santé ne sont donc pas éligibles à ce nouveau produit. Pourtant, Moderna les a inclus dans l’essai clinique.

Le vaccin Moderna est pourtant connu pour ses effets secondaires. Au lieu de se demander pourquoi son vaccin est inefficace, Moderna choisit la fuite en avant, et développe un vaccin plus léger, moins dosé, avec des effets secondaires réduits. Le mNexspike, qui ne remplace pas le Spikevax a été testé auprès d’environ 11.400 participants âgés de 12 ans et plus. Selon Moderna, le nouveau vaccin Covid a permis le développement d’un niveau d’anticorps plus élevé que le vaccin initial.

Vers une politique vaccinale plus rigoureuse

C’est la première fois que la FDA a approuvé un vaccin depuis que l’administration a demandé que les conditions d’éligibilité et d’approbation soient plus strictes. Le mois dernier, l’agence a annoncé qu’elle limiterait l’usage des vaccins covid mis à jour aux personnes âgées et aux jeunes qui présentent une maladie sous-jacente pouvant les exposer à une forme sévère de la maladie.

La semaine dernière, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr, a également annoncé que les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) cesseraient de recommander les vaccins Covid aux femmes enceintes et aux enfants en bonne santé. Sur son site web, l’agence a ajouté une nuance à cette déclaration en suggérant aux parents de demander l’avis d’un médecin concernant la vaccination des enfants âgés de 6 mois et plus.

L’administration Trump, en résonance avec les positions de Kennedy, impose désormais des critères d’approbation plus stricts. Chaque nouveau vaccin devra faire l’objet d’un essai clinique rigoureux incluant un groupe témoin recevant un placebo inerte – une exigence abandonnée dans l’urgence de 2020. Ce retour à une méthodologie plus scientifique vise à rétablir la confiance et à éviter les effets indésirables non détectés.

De leur côté, les fabricants de vaccins sont peu convaincus par l’idée d’utiliser un placebo inerte. Ce serait empêcher certains participants à l’étude de profiter des bienfaits du produit. Tester les nouveaux vaccins à des versions plus anciennes et approuvées se présente comme une méthode plus éthique. Moderna a d’ailleurs opté pour cette démarche nommée « comparateur actif ».

Notons que la société a aussi mis à jour son vaccin original pour cibler le variant circulant LP.8.1. La demande d’approbation de la nouvelle injection a déjà été déposée auprès de la FDA au mois de mai.

Aux USA, les critiques des politiques vaccinales de masse trouvent désormais un écho, la FDA, les CDC et l’administration Trump durcissent enfin les critères d’approbation et réduisent les recommandations généralisées.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Le naufrage Macron : quand les Mozart de la caste forgent une toxique bêtise collective

Le naufrage Macron : quand les Mozart de la caste forgent une toxique bêtise collective

La presse subventionnée des milliardaires nous a massivement vendu un petit Mozart soutenu par des êtres supérieurs. Ce gloubi-boulga de la caste joue à la barbichette, en prouvant qu'une somme d'intelligences individuelles peut fabriquer une immense bêtise collective. L’air de Paris, en cette fin octobre 2025, est chargé de cette électricité singulière qui précède les grands orages ou, plus prosaïquement, les chutes de régime. La politique française, cet éternel théâtre d’ombres où la post


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Que se passera-t-il en France quand viendra le Frexit ? Par Florent Machabert

Que se passera-t-il en France quand viendra le Frexit ? Par Florent Machabert

Imaginez : Emmanuel Macron dissout à nouveau l’Assemblée nationale courant novembre 2025 ou en 2026 puis/ou démissionne et le tandem Marine Le Pen/Jordan Bardella se retrouve à l’Élysée et/ou à Matignon. Le RN, avec ou sans alliés selon le scénario, fait voter, tiraillé entre sa base populaire et les cadres et chefs d’entreprise qui, en désespoir de cause, ont voté pour lui – n’en pouvant plus d’un budget Lecornu II les accablant de nouveaux impôts sans réduire d’un centime le poids de l’État


Rédaction

Rédaction

Poseidon : le drone russe qui fait trembler l’OTAN

Poseidon : le drone russe qui fait trembler l’OTAN

La Russie vient de tester Poseidon, un drone sous-marin à capacité nucléaire "capable d’effacer les côtes occidentales". L’OTAN, dépassée, reste muette. En termes de dissuasion, c’est du lourd ! Vladimir Poutine vient d’annoncer que le test du drone nucléaire de 100 tonnes, baptisé Poseidon, a été un véritable succès. Alors que l’OTAN multiplie les plans de guerre et les discours, la Russie démontre avec Poseidon, son avancée technologique. Ce drone sous-marin nucléaire signe la fin des illusio


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

La leçon de Hollande, ou le suicide du tribun populiste, par Thibault de Varenne

La leçon de Hollande, ou le suicide du tribun populiste, par Thibault de Varenne

Geert Wilders avait retiré son soutien au gouvernement néerlandais après un désaccord sur la politique migratoire. Les élections anticipées qui ont suivi lui coûtent très cher... Le spectacle qu’offre la Hollande à l’Europe attentive n’est pas seulement celui d’un chaos politique ; c’est une leçon de choses, cruelle mais nécessaire, sur la nature du pouvoir et les limites de l’incantation. Une fois encore, le régime parlementaire, aggravé par cette proportionnelle intégrale qui atomise la rep


courrier-strateges

courrier-strateges