Transcription intégrale de l’entretien de Poutine avec Tucker Carlson
Russian President Vladimir Putin speaks during an interview with U.S. television host Tucker Carlson in Moscow, Russia, February 6, 2024, in this still image taken from video released February 8, 2024. Courtesy of Tucker Carlson Network/Handout via REUTERS THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. MANDATORY CREDIT. NO RESALES. NO ARCHIVES

Transcription intégrale de l’entretien de Poutine avec Tucker Carlson


Partager cet article

Voici la transcription intégrale de l’entretien accordé par le président russe Vladimir Poutine à Tucker Carlson. L’interview s’est tenue au Kremlin, environ deux ans après le début de la guerre d’Ukraine. On est frappé en écoutant et lisant l’entretien, de constater que le président russe y parle très peu de son pays. Il parle essentiellement des erreurs d’appréciation de l’Occident et de l’OTAN. Peut-être Tucker Carlson lui a-t-il facilité la tâche. Peut-être aussi étaient-ce les termes de l’accord pour que l’entretien ait lieu. On constatera en tout cas la maestria avec laquelle Vladimir Poutine se garde d’élucider ce que les Occidentaux ne comprennent pas: la résistance russe. Je retiens pour ma part une seule révélation: c’est à la demande des Etats-Unis, de la France et de l’Allemagne que la partie russe a retiré ses troupes de Kiev, pour faciliter la signature des accords d’Istanbul, fin mars 2022 – une signature que les Occidentaux se sont alors empressés de déconseiller aux Ukrainiens. Cet élément est essentiel car il nous donne la clé de la suite: Moscou n’a plus aucune confiance dans la puissance occidentale. La guerre ira jusqu’au terme de la neutralisation et de la dénazification de l’Ukraine, sans compromis possible.

Ep. 73 The Vladimir Putin Interview pic.twitter.com/67YuZRkfLL

— Tucker Carlson (@TuckerCarlson) February 8, 2024

Veerle Daens : "Comment j'ai compris que je n'étais pas dans le logiciel parisien"

Veerle Daens : "Comment j'ai compris que je n'étais pas dans le logiciel parisien"

Je me souviens de ce dîner dans un hôtel particulier du VIIe, où j’avais été conviée par un ami banquier — disons Pierre, parce que tous les banquiers parisiens s’appellent Pierre. Autour de la table, des visages lissés par le Botox et l’autosatisfaction, des conversations qui glissaient sur l’art contemporain, les last-minute à Saint-Barth, et, bien sûr, les people qu’on avait croisés par hasard la veille. Moi, naïve Flamande que j’étais, j’avais cru qu’on parlait pour échanger des idées. Erreu


CDS

CDS

Abattage massif : Macron face à la coalition des bannis

Abattage massif : Macron face à la coalition des bannis

Il y a quelque chose de pourri au royaume de la technostructure. Alors que la France périphérique s'apprête à passer un Noël anxieux et souvent dans la gêne, le gouvernement, dans sa tour d'ivoire, a décidé d'offrir au peuple un spectacle sacrificiel digne des heures les plus sombres du « quoi qu'il en coûte » sanitaire : l'abattage massif, bureaucratique et froid de milliers de bovins sains. La crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui ravage nos campagnes depuis juin 2025, n'est


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Blanche Gardin: quand la critique d'Israël mène au boycott culturel

Blanche Gardin: quand la critique d'Israël mène au boycott culturel

L’humoriste Blanche Gardin affirme être boycottée par le milieu culturel français après un sketch sur Israël. Entre mise à l’écart professionnelle et menaces, son cas interroge sur la liberté d’expression dans le secteur culturel. Blanche Gardin, humoriste connue pour son style tranchant, affirme subir un boycott professionnel et des menaces depuis un sketch évoquant l’antisémitisme et le conflit israélo-palestinien présenté lors d’une soirée militante fin 2023. Son témoignage, livré dans Arrêt


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

Interdiction des réseaux sociaux aux mineurs: une dérive liberticide déguisée en protection, par Eric Lemaire
Photo by Julie Ricard / Unsplash

Interdiction des réseaux sociaux aux mineurs: une dérive liberticide déguisée en protection, par Eric Lemaire

Emmanuel Macron a récemment réaffirmé sa volonté d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ou 16 ans. L’objectif affiché est la protection des enfants face aux effets délétères des plateformes numériques : addiction, anxiété, harcèlement, exposition à des contenus violents ou sexualisés. Le raisonnement est désormais bien rodé, politiquement vendeur, et largement repris par une partie de la classe politique, à droite comme à gauche. profonde, et infiniment plus politiqu


Rédaction

Rédaction