Traité de l’OMS sur les pandémies : les négociations n’ont pas abouti à un accord

L’OMS (Organisation mondiale de la santé) fondée en 1948 ayant son siège à Genève poursuit son agenda sous l’influence de ses financeurs. Depuis le début de la crise de la crise COVID-19, des institutions supranationales telles que l’Union Européenne et l’OMS, avec le soutien de certains gouvernements, ont promu l’idée que la gestion des pandémies, en raison de leur nature mondiale, devrait se faire à l’échelle internationale. Cette gestion impliquerait l’adoption de mesures et d’instruments contraignants pour les 194 pays membres de l’OMS. Une initiative a été lancée par l’OMS pour modifier le Règlement Sanitaire International (RSI) et préparer un Traité sur les Pandémies. L’objectif principal de cette initiative est de transférer une partie de la souveraineté en matière de santé des pays membres de l’OMS vers une institution mondiale non élue, influencée par des groupes d’intérêt privés, afin de définir une politique sanitaire mondiale applicable partout. Mais tous les pays africains membres, la Malaisie, l’Italie, l’Iran, la Russie, le Brésil, avaient mis en exergue le “caractère liberticide” de la réforme du Règlement sanitaire international (RSI), une réforme qui constituerait une atteinte à la souveraineté des Etats membres. La dernière réunion s’était déroulée le vendredi 24 mai dernier. Aux dernières nouvelles, aucun accord n’aurait été trouvé.
