Le président Erdogan a donc été réélu, comme nous l’avions envisagé vendredi. A 52%, la victoire est plus nette que ne le dit le chiffre. Au lendemain des tremblements de terre du mois de février, les pronostics étaient très défavorables au président candidat à sa réélection. Ajoutons que les Etats-Unis ont exercé, par de multiples canaux, une énorme pression, en espérant faire gagner le candidat alternatif, Kemal Kilicdaroglu. Mais ce que nous dit la victoire d’Erdogan, c’est (1) le retour du principe de souveraineté des Etats ; (2) celui de la complexité diplomatique. Car le président turc se sera montré un champion du « en même temps » à faire pâlir le président français Emmanuel Macron

 
       
    
     
   
       
         
       
       
       
        