Selon les médias US, Pékin modernise son centre de renseignement à Cuba, par Topwar

En 2017, près de 200.000 hommes, soit 10 % du personnel militaire américain, sont déployés à l’étranger dans 800 bases militaires déclarées et dans 177 pays (en comptant le corps de garde des ambassades). Aucun autre pays au monde ne dispose de telles dispositifs, lesquelles d’ailleurs devraient encore augmenter en nombre selon les projets des États-Unis et de l’OTAN dans la zone Indo-Pacifique. Mais pour les Américains, tout cela semble être normal. Ce qui ne l’est pas pour eux, ce sont les démarches d’autres pays pour se rapprocher du continent américain, en particulier dans les Antilles et sur les côtes de l’Amérique du Sud. Deux poids deux mesures donc : avoir des lanceurs d’ogives nucléaires made in USA en Pologne ou en Allemagne, c’est une chose, avoir une base chinoise à Cuba, c’en est une autre. Et cela déclenche dans la classe politique un mouvement de paranoïa, à la limite de l’hystérie, tout spécialement après l’épisode du ballon chinois de janvier dernier. Dans ce contexte, on se rappelle de la crise des missiles d’octobre 1962, opposant Russie et États-Unis et le risque de conflit nucléaire qui l’accompagna. Un certain agacement – et le mot est faible – est palpable dans la classe politique américaine, sur cette supposée présence militaire chinoise à la Havane. Mais qu’en est-il réellement ?
