A juste titre, les entrepreneurs se plaignent souvent, après avoir vécu l’absurde cauchemar du RSI inventé par l’ex-ministre Philippe Bas, devenu sénateur, d’être racketté par un système de retraite de la sécurité sociale qui leur propose des pensions absolument ridicules. Intégrés de force au régime général de la sécurité sociale par Edouard Philippe, l’oeuvre de diabolisation de la prise de risque (taxée comme le salariat quand ça arrange le pouvoir, et taxé de façon exorbitante aux autres moments qui arrangent le pouvoir) se poursuit. La Cour des Comptes, désormais présidée par l’énarque fils d’universitaire Pierre Moscovici, propose de dissoudre les dernières originalités des entrepreneurs dans le système de retraites, pour nier toutes les particularités du risque entrepreneurial, et pour assimiler les risque-tout à des salariés ordinaires. Ou comment la bureaucratie mène une lutte sans merci contre tous ceux qui lui résistent.

 
    
     
   
       
       
       
      