Registre des actifs : dans l’UE la crainte d’une expropriation augmente, par Ulrike Reisner

La BCE insiste sur le fait que l’euro numérique ne doit pas être programmable. De plus, on nous assure de la protection de nos données. Mais est-ce suffisant ? Ne s’agit-il pas plutôt d’examiner quel est le cadre réglementaire déjà en place dans la zone euro et comment une monnaie numérique pourrait donc avoir un impact (même néfaste) ? Que se passerait-il si l’euro numérique se heurtait aux dispositions strictes contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ? Ou aux directives rigoureuses pour une finance durable ? Ou peut-être à un registre des actifs à l’échelle de l’UE ? C’est de cette combinaison que naissent les dangers pour le citoyen et son patrimoine.
