La BCE insiste sur le fait que l’euro numérique ne doit pas être programmable. De plus, on nous assure de la protection de nos données. Mais est-ce suffisant ? Ne s’agit-il pas plutôt d’examiner quel est le cadre réglementaire déjà en place dans la zone euro et comment une monnaie numérique pourrait donc avoir un impact (même néfaste) ? Que se passerait-il si l’euro numérique se heurtait aux dispositions strictes contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ? Ou aux directives rigoureuses pour une finance durable ? Ou peut-être à un registre des actifs à l’échelle de l’UE ? C’est de cette combinaison que naissent les dangers pour le citoyen et son patrimoine.
