Pourquoi la « dénazification » n’est pas un concept d’avenir pour la communauté internationale, par Ulrike Reisner

Avec les développements disruptifs en Ukraine et dans la bande de Gaza, la question de la dénazification est revenue sur la scène politique internationale. Le sujet se prête parfaitement aux jugements idéologiques et aux échanges émotionnels, y compris au sein des Nations unies. L’approche conservatrice et historiciste des violations du droit international et des droits de l’homme occulte toutefois le fait que de nombreux événements politiques réels ont ouvert de tout nouveaux chapitres de violations collectives et individuelles des droits de l’homme. La poursuite du débat sur la dénazification tourne le regard vers le passé, émousse et rend inattentif aux nouveaux dangers imminents.
