Pourquoi je me mets en retrait partiel du Courrier

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En juin 2025, j’achève un cycle de 5 ans à la tête d’un Courrier battu, comme tous les organes de presse, par les flots. Entre le COVID, le passe sanitaire, l’affaire ukrainienne, les émeutes Nahel, le 7 octobre, l’élection de Trump, les bouleversements n’ont pas manqué, qui nous ont obligé chaque fois à prendre des positions dans la mêlée et à repenser souvent notre ligne éditoriale. Depuis plus d’un an, je prépare d’autres projets éditoriaux qui vont se concrétiser en septembre. C’est l’occasion pour moi de céder le manche de l’avion à l’excellent Edouard Husson. Je vais devenir simple chroniqueur au Courrier. Merci à toutes et tous de votre soutien pendant ces années.

Merci à ceux qui suivent le Courrier depuis 5 ans et parfois plus.

Je voudrais livrer un petit mot d’au revoir (et pas d’adieu, comme vous l’avez compris). Je crois qu’informer est un travail par nature ingrat. Les lecteurs, et c’est naturel, ont un penchant pour entendre chaque jour les refrains qu’ils aiment. Certains limitent le rôle de l’information à la satisfaction lucrative de ce penchant. De mon point de vue, il s’agit d’un parfait contresens : informer, c’est contrarier les habitudes et non les flatter.

Je crois avoir résumé le rôle que j’ai voulu jouer au Courrier.

Edouard reprend le flambeau, et il fera cela parfaitement.


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