Origines COVID: une étude IA révèle une possible fusion de maladies rares

Origines COVID: une étude IA révèle une possible fusion de maladies rares

Malgré les recherches approfondies menées par de nombreux experts, il est encore impossible de définir avec précision les origines du Covid-19. Alors que la CIA estime que la pandémie de Covid-19 était “probablement” due à une fuite de virus depuis un laboratoire chinois. Une étude basée sur l’IA (Intelligence artificielle) révèle qu’il pourrait provenir de la fusion de deux maladies infectieuses rares.

Jusqu’à présent, les origines du Covid-19 restent un grand sujet de débat. Les nombreuses recherches approfondies réalisées par les experts n’ont pas permis de les identifier. Une étude récente publiée dans la revue KeAi Advances in Biomarker Sciences and Technology (ABST) propose une nouvelle approche basée sur l’intelligence artificielle (IA). Cette recherche a examiné les modèles de méthylation de l’ADN à 865 559 sites CpG dans des échantillons sanguins de patients précoces atteints de la COVID-19.

Une fusion de maladies rares détectée par l’IA

Zhengjun Zhang du département de la statistique de l’université du Wisconsin a décidé de lancer une nouvelle étude sur le sujet. Il a adopté une approche basée sur l’utilisation d’une intelligence logistique maximale ou max-logistique pour examiner les profils de méthylation de l’ADN sur 865 859 sites CpG dans des échantillons de sang de patients atteints du Covid-19 au stade précoce.Zhengjun Zhang, Département de statistiques, Université du Wisconsin a déclaré que:

L’établissement de telles connexions sur 865 859 sites CPG est un défi, avec des corrélations aléatoires survenant à une probabilité de moins d’un million sur dix. Cependant, lors de la prise en compte de la rareté de ces maladies, les chances de découvrir un lien significatif chute à un seul sur cent millions, renforçant davantage la validité de ces résultats.

Zhengjun a alors découvert que le Covid-19 est probablement né de la fusion naturelle de deux maladies infectieuses rares avec d’autres maladies humaines courantes. Il s’agit de  ganglionsnaires et la fièvre Sennetsu, en combinaison avec certaines maladies humaines courantes. Notons que les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Advances in Biomarker Sciences and Technologie (ABST) de KeAi.

Cette découverte remet en question l’hypothèse dominante selon laquelle le virus proviendrait principalement des chauves-souris ou des pangolins. En effet, la focalisation excessive sur l’origine animale pourrait avoir écarté des pistes essentielles sur les racines humaines de la maladie.

Le Covid-19 d’origine humaine?

D’après les résultats de cette étude basée sur une approche IA donc, le Covid-19 est probablement originaire des humains. Cela induit en erreur les études affirmant qu’il provient des chauves-souris ou des pangolins.

Selon Zhengjun Zhang, « établir de telles connexions sur 865 859 sites CpG est un véritable défi, avec des  corrélations aléatoires se produisant avec une probabilité inférieure à une sur dix millions. Cependant, en tenant compte de la rareté de ces maladies, les chances de découvrir un lien significatif tombent à seulement une sur cent millions, ce qui renforce encore la validité de ces résultats ».

Le scientifique a indiqué  l’intelligence artificielle, déjà appliquée avec succès dans les études sur les biomarqueurs du cancer, se distingue des algorithmes d’IA traditionnels tels que l’apprentissage profond et les forêts aléatoires. Elle offre une meilleure interprétabilité, cohérence et robustesse, facilitant ainsi l’établissement de relations causales solides.

Cette recherche ouvre de nouvelles perspectives sur l’origine de la COVID-19 en proposant une explication inédite basée sur la fusion de maladies rares. L’utilisation de l’IA dans l’analyse génétique pourrait ainsi s’avérer un outil précieux pour mieux comprendre l’émergence des maladies infectieuses.