Officiellement, bien entendu, il faut « protéger » les travailleurs indépendants contre les conditions qui leur sont imposées par les propriétaires de plateformes. Qui peut être contre cette mesure « sociale » qui vise à éviter une exploitation éhontée des individus ? Sauf que la réglementation qui vient d’être adoptée par le Conseil européen a moins pour effet de protéger les salariés que de consolider la cartellisation du marché entre les mains de quelques acteurs largement financés par Wall Street ou par les fonds américains.
