Cet été, Bruno Le Maire a opportunément annoncé le blocage de la revalorisation du taux d’intérêt du livret A : compte tenu des mouvements déjà opérés vers les livrets réglementés depuis le début de l’année, l’assurance-vie était en péril. Mais un ministre peut-il ainsi outrepasser les règlements au gré de ses humeurs ou des pressions exercées par tel ou tel lobby ? C’est à cette question que le Conseil d’État va prochainement répondre, saisi par un professeur de droit public, Paul Cassia, marri de ces décisions bureaucratiques autoritaires. Voilà un dossier essentiel pour le pouvoir d’achat des Français.

 
       
    
     
   
       
         
       
      