L’hébergement des sans-papiers coûte plus de 2,2 milliards aux contribuables
Chaque « camp » en tirera bien entendu les conclusions qu’il voudra… Mais l’examen du budget 2025 permet de mettre les chiffres à jour : le gouvernement prévoit plus de 2,2 milliards de subventions à des associations diverses pour assurer l’hébergement des sans-papiers. Qu’il s’agisse de l’hébergement d’urgence ou non, des primo-arrivants, des demandeurs d’asile, et de tous les autres, qui s’entassent régulièrement sur les trottoirs parisiens (et de quelques autres villes, notamment dans la jungle de Calais) dans l’attente d’un quelque chose qu’on ne cerne pas toujours très bien. Et, dans cette aventure, le gouvernement embarque encore et toujours le mentor de Macron, Jean-Marc Borello. Dans quelle mesure les poids lourds associatifs définissent-ils aujourd’hui les politiques d’immigration et d’accueil ? La question est ouverte.