Les critiques du nouveau fascisme covid sont punis comme des nazis, par Ulrike Reisner

Les critiques du nouveau fascisme covid sont punis comme des nazis, par Ulrike Reisner
Un homme porte une étoile jaune avec l’inscription « non vacciné ». Photo : Björn Kietzmann

Le satiriste américain Christopher J. Hopkins a été condamné par un tribunal allemand pour avoir prétendument diffusé de la propagande nazie sur la couverture de son dernier livre. En réalité, l’auteur s’attaque aux mesures restrictives Covid-19 et les critique vivement. Cela peut paraître paradoxal mais en Allemagne et en Autriche la résistance aux nouvelles mesures fascistes promues par les politiques et les médias est désignée en tant que « mobilisation d’extrême droite ». Les dispositions juridiques mises en place pour sanctionner le national-socialisme sont aujourd’hui instrumentalisées pour étouffer la critique politique dans l’œuf. La justice de ces pays joue le jeu : au lieu de remplir la mission constitutionnelle de faire respecter le droit, on abuse de la force publique pour réprimer la liberté d’expression.

A droite le livre de Christopher J. Hopkins, à gauche le best-seller international The Rise and Fall of The Third Reich, de William Shirer, disponible dans n’importe quelle librairie en Allemagne, et qui n’est absolument pas de la «propagande, dont le contenu est destiné à promouvoir les objectifs d’une ancienne organisation nationale-socialiste»