Les conservateurs français aiment-ils la liberté?

La tendance des conservateurs, depuis quelques jours, à basculer dans le « parti de l’ordre » macronien révèle qu’ils n’ont pas pris la mesure de l’échec électoral de 2022. La période où le conservatisme a eu sa chance est terminée: elle a duré de 2002 à 2022 ; et a en fait tourné court dès la réélection manquée de Nicolas Sarkozy. A présent, nous sommes entrés dans une ère révolutionnaire. Il y a deux projets identifiables : le « fascisme gris », dont Emmanuel Macron est le porte-parole et l’exécutant français ; la « déconstruction permanente » certes défendue par des individus immatures (Mélenchon, Rousseau etc…) mais qui finit toujours par aider le maintien du fascisme gris au pouvoir. Face à ces deux révolutions destructrices, il est temps de faire émerger une révolution des libertés. Les élites conservatrices y ont leur place, à condition de se remettre radicalement en cause : dans leur vision des populations issues de l’immigration; dans leur compréhension du jeu international des puissances ; et en rejetant dirigisme et étatisme pour soutenir le combat des libertariens.
