Le traquenard du fédéralisme européen, par Jean Goychman

Depuis sa création, l’Union Européenne avance sous un faux-nez. Justifiée à ses débuts dans les années 50 par la nécessité de maintenir la paix sur le continent, elle s’organisa en réalité sur le concept du « libre-échange » sous le prétexte fallacieux que les pays qui commercent entre eux ne se font pas la guerre. Les Anglo-Américains qui pilotaient à distance cette construction auraient dû nous dire la vérité. Ils ne voulaient en aucun cas un rapprochement économique entre la Russie et les pays de l’Ouest européen. Ils ont trouvé de faux prétextes qui ont justifié le partage du monde lors de la « guerre froide ».
