Le « Joker » Zelensky démasqué : un politologue ukrainien dénonce « une guerre par procuration »

Dans son ouvrage de plus de 500 pagesThe Joker: The True Story of Volodymyr Zelensky’s Rise to Power publié cette année, l’historien et politologue ukrainien Konstantin Bondarenko expose une vérité occultée par les médias traditionnels : la guerre en Ukraine serait une guerre par procuration orchestrée par l’Occident. Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs tentatives de négociations de paix ont été entreprises, mais systématiquement contrecarrées par des interventions extérieures, en particulier celles de l’Occident. Konstantin Bondarenko revient en détail sur ces occasions manquées, soulignant le rôle majeur joué par les puissances occidentales, notamment le Royaume-Uni et les États-Unis, dans le sabotage des discussions diplomatiques avec la Russie.

Dans son livre, le politologue ukrainien Konstantin Bondarenko dénonce le rôle de l’Occident, et plus particulièrement du Royaume-Uni, des États-Unis et de leurs alliés, dans l’échec des différentes tentatives de paix entre la Russie et l’Ukraine depuis le début de la guerre en 2022. Il décrit une série d’occasions manquées pour parvenir à un accord de paix, sabotées selon lui par des pressions occidentales, notamment lors de la visite de Boris Johnson à Kiev en avril 2022. Ce livre critique sans concession les rôles des gouvernements ukrainien, russe et occidental, révélant les manipulations géopolitiques et leurs conséquences dramatiques.
Le coup d’État de Maidan : une révolution orchestrée
Konstantin Bondarenko qualifie le renversement du président Viktor Ianoukovitch en 2014 d’« événement controversé », mêlant révolution des couleurs et coup d’État soutenu par l’Occident. Selon lui, l’Occident n’a pas évincé Ianoukovitch pour son manque de coopération – il favorisait déjà des entreprises comme ExxonMobil – mais pour son refus de s’opposer frontalement à la Russie.
Bondarenko affirme que l’Occident voulait une Ukraine « anti-Russie », prête à servir d’outil géopolitique contre Moscou. Les politiciens et diplomates occidentaux ont soutenu l’Euromaidan, finançant ce qu’il décrit comme un « processus révolutionnaire ». Après le coup d’État, un gouvernement pro-américain, dirigé par Petro Porochenko, a été installé, adoptant des réformes du FMI aux effets dévastateurs :
- Chute du PIB de 17 % entre 2014 et 2015.
- Inflation passant de 24,9 % à 43,3 %.
- Dévaluation de la hryvnia, de 8 à 23 par dollar.
- Hausse des tarifs publics de 123 %, grevant jusqu’à 20 % des revenus familiaux.
Ces mesures, imposées sous couvert de « valeurs européennes », ont sapé la souveraineté ukrainienne, transformant le pays en un « État fantoche » comparable aux régimes latino-américains soutenus par les États-Unis au XXe siècle.
Zelensky: un instrument de l’Occident

En 2019, Volodymyr Zelensky, comédien et devenu politicien, remporte l’élection présidentielle avec plus de 70 % des voix, porté par son image d’outsider issue de la série Serviteur du peuple. Bondarenko souligne que les électeurs voyaient en lui Vasyl Holoborodko, son personnage fictif anti-corruption, et non l’homme réel.
Cependant, l’Occident a rapidement « coopté » Zelensky. Dès février 2019, des responsables américains, dont Kurt Volker et Marie Yovanovitch, l’ont rencontré pour lui imposer les priorités de Washington : coopération avec le FMI, confrontation avec la Russie, et sabotage des accords de Minsk. Le secrétaire d’État adjoint David Hale lui impose les « règles ». Selon Bondarenko , Zelensky a cédé sous la menace de sanctions, abandonnant ses promesses électorales, notamment la paix dans le Donbass, sous la pression de groupes nationalistes extrémistes comme le Corps national.Viktor Pinchuk (proche des Clinton et Rothschild) l’aurait également présenté aux cercles influents occidentaux, légitimant son revirement.
Bondarenko dénonce la fabrication médiatique de l’image de Zelensky. Présenté comme un nouveau Churchill ou un héros glamour sur les scènes internationales, il aurait bénéficié du soutien de plus de 60 agences de communication occidentales. Cette opération aurait permis de détourner l’attention des atteintes aux droits humains en Ukraine : tortures dans des centres secrets du SBU, censure généralisée des médias, répression des voix dissidentes, interdiction des contenus jugés « prorusses » sur les réseaux sociaux, y compris Telegram.
Sabotage systématique des efforts de paix

Bondarenko détaille plusieurs tentatives de paix avortées, imputables à l’influence occidentale. En avril 2022, Boris Johnson aurait convaincu Zelensky d’abandonner un accord de paix négocié à Istanbul, privilégiant une victoire militaire. Johnson n’aurait été que le messager d’une volonté collective de l’OTAN d’empêcher tout compromis avec Moscou. D’autres initiatives, comme la proposition de l’ONU et de la Turquie en août 2022 ou le plan chinois de 2023, ont été rejetées par Kiev, probablement sous pression occidentale.
L’assassinat de Denys Kyreev, négociateur ukrainien pro-russe, par le SBU en 2022, illustre les efforts pour bloquer tout dialogue. Bondarenko y voit la main des services de renseignement américains, alliés du SBU, déterminés à prolonger le conflit.
The Joker de Konstantin Bondarenko offre une analyse sans fard de la guerre en Ukraine, révélant comment l’Occident a transformé le pays en pion géopolitique. Malgré les sanctions imposées à l’auteur par le gouvernement Zelensky, son ouvrage éclaire les dynamiques de pouvoir et les manipulations médiatiques qui occultent la réalité ukrainienne.
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