La  caste covidiste amplifie la controverse médicale sur Robert F. Kennedy Jr. 

La  caste covidiste amplifie la controverse médicale sur Robert F. Kennedy Jr. 

Les nominations récentes du président désigné, Donald Trump, provoquent de vives réactions chez la caste covidiste. Robert F. Kennedy Jr., ancien avocat spécialiste de l’environnement et neveu du président John F. Kennedy est connu pour ses positions anti-vaccins et ses critiques virulentes à l’égard des politiques sanitaires durant le COVID. Se présentant contre le président Biden pour l’investiture du Parti démocrate en 2023, il a présidé l’organisation Children’s Health Defense (CHD). Cette organisation est accusée d’avoir joué un rôle clé dans la diffusion de théories complotistes liées au Covid-19. Parmi les productions marquantes soutenues par CHD figure Plandémique, un documentaire antivaccination de vingt-six –minutes à petit budget (moins de 2.000 dollars) mais qui a généré plus de des  millions de vue selon le New York Times.RFK a confirmé que CHD avait participé au financement de Plandémique, qu’il a qualifié de « documentaire le plus réussi de l’histoire ». Ce film réalisé par Mikki Willis, est accusé par la caste de diffuser de fausses affirmations, comme l’idée que les masques activent des virus dormants ou que les vaccins sont des outils orchestrés par une élite mondiale pour des profits, ce qui n’est pas faux. En raison de son approche non conventionnelle et de son rejet de l’establishment politique Robert F. Kennedy Jr intéresse le président Trump, il pourrait bientôt diriger le puissant ministère de la Santé et des Services sociaux.

Le film Plandémique, d’une durée de vingt-six minutes, s’articule autour des « révélations » d’une femme se présentant comme chercheuse en épidémiologie, Judy Mikovits. Elle affirme avoir été harcelée et ostracisée par la communauté scientifique après avoir découvert les preuves d’un vaste complot mondial. Selon elle, la pandémie de Covid-19 aurait été délibérément orchestrée pour imposer une vaccination obligatoire, générant ainsi « des centaines de milliards de dollars » de profits pour les fabricants de vaccin jugé inefficace et mortel, et qui est censé « tuer des millions de personnes ». Elle désigne Anthony Fauci, conseiller spécial de la Maison Blanche et épidémiologiste de renom, comme le principal instigateur de ce complot. Robert F. Kennedy Jr une personnalité controversée qui continue de mobiliser l’opinion publique américaine, serait derrière le succès de ce film.

RFK Jr accusé de complotiste et d’antivax

Donald Trump prévoit de nommer RFK Jr, militant anti-vaccin de longue date, secrétaire du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Ayant déjà déclaré que les Juifs et les Chinois étaient moins vulnérables au Covid, suggérant même qu’il pourrait s’agir d’une manipulation génétique délibérée. Dans un extrait d’une interview publiée mercredi par le compte de médias sociaux anti-extrémiste PatriotTakes, RFK Jr a déclaré que son organisation militante à but non lucratif  Children’s health Defense (CHD) dispose d’une division cinématographie. Elle a produit deux films dont « Vaxxed II » et « Plandemic : The Hidden Agenda Behind Covid-19 ».

RFK Jr a même qualifié « Plandemic » comme « le documentaire le plus réussi de l’histoire ». Au début de la crise COVID, ce film de 26 minutes présenté comme antivaccin est devenu viral. Diffusé à grande échelle, le film a incité les américains à ne pas porter le masque, car le port de masque « active votre propre virus ».

Le film explique également que le vaccin contre la grippe contient du SRAS-CoV-2, et que le COVID a été orchestré « artificiellement » par Antony Fauci afin d’imposer la vaccination obligatoire au profit de Big Pharma.

Un rapport de The Bulwark publié mardi a révélé que RFK Jr a également utilisé le terme « plandémie » lors d’une conférence de presse organisée en août 2020 pour présenter une section européenne de son organisation CHD. Il a aussi établi un parallèle controversé entre les mesures sanitaires et les expérimentations nazies, évoquant un « plan sinistre » pour contrôler la population.

Des projets de santé publique qui inquiètent

Malgré ses critiques initiales envers l’administration Trump, Kennedy a récemment rejoint le camp de l’ancien président après l’échec de sa candidature indépendante.

Sa nomination en tant que ministre de la santé, qui doit encore être confirmée par le Sénat, inquiète certains experts. Si Kennedy obtenait ce poste clé, ses projets pourraient profondément modifier les politiques de santé publique. Parmi ses priorités figurent :

  • L’élimination du fluorure dans l’eau potable, on évoquerait pourtant ses bénéfices pour la santé dentaire.
  • La promotion de médicaments contre le Covid-19, comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, dont l’usage a été largement critiqué par la FDA (Food and Drug Administration)
  • Une meilleure accessibilité au lait cru, un produit connu pour ses risques sanitaires (E. coli, listeria).
  • Un licenciement massif de cadres des agences fédérales…

Ces idées suscitent des préoccupations chez la caste, d’autant que le Sénat, à majorité républicaine, partage certaines vues sur ces questions.