Le Courrier n’aime ni le racolage, ni la récupération politique. Pour cette raison, nous évoquons rarement les sujets d’insécurité. L’assassinat d’une surveillante en Haute-Marne relance toutefois le débat. On retrouve partout les mêmes appels à « l’autorité » et aux « lois sécuritaires ». Il se trouve que ceux qui appellent à ces lois sont aussi ceux qui ont massivement approuvé une politique d’angoisse et d’enfermement massif depuis le COVID, qui a détruit la santé mentale de nos jeunes. Et voilà comment les responsables d’un désastre dénoncent les conséquences de leurs propres actes.
Mes pensées vont aux proches de la victime et à l’ensemble de la communauté éducative, touchés par cette tragédie. Nous devons, à ce stade, attendre les conclusions de l’enquête pour en connaître les causes. Mais une chose est certaine : la réponse ne peut être uniquement… pic.twitter.com/Dz6YA4tBpp
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) June 10, 2025