HKU5-CoV-2 : « aucune menace pour la santé publique », selon les responsables de santé de Trump

HKU5-CoV-2 : « aucune menace pour la santé publique », selon les responsables de santé de Trump


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Le spectre d’une nouvelle crise sanitaire plane à nouveau après la publication, le 18 février 2025 dans la revue Cells, d’une étude menée par des chercheurs chinois. Ces scientifiques ont identifié une nouvelle souche de coronavirus chez les chauves-souris, baptisée HKU5-CoV-2. Ce pathogène pourrait, en théorie, infecter les humains, une découverte qui ravive les souvenirs douloureux de la pandémie de COVID-19.Toutefois, les experts se veulent rassurants. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), aucune infection humaine n’a été détectée à ce jour et le risque de transmission reste modéré. « Il n’y a aucune raison de croire que ce virus constitue une menace pour la santé publique à l’heure actuelle », a déclaré l’agence fédérale de santé américaine sous l’administration Trump.

Une nouvelle souche de coronavirus, baptisée HKU5-CoV-2, a été identifiée chez les chauves-souris par des chercheurs chinois. Bien que cette souche présente un potentiel de transmission à l’homme, les scientifiques se veulent rassurants : le risque d’une épidémie humaine reste modéré. Aucun cas d’infection n’a été détecté à ce jour, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

Un virus proche du MERS mais moins transmissible

D’après les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan et de l’Université médicale de Guangzhou, HKU5-CoV-2 appartient à la famille des merbecovirus, dont fait également partie le coronavirus responsable du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS). En laboratoire, ils ont démontré que ce virus pouvait utiliser le récepteur ACE2 pour pénétrer dans les cellules humaines, de la même manière que le SRAS-CoV-2 — le virus du COVID-19.

Cependant, les expériences ont également montré que le HKU5-CoV-2 pénètre les cellules humaines avec beaucoup plus de difficultés que le SRAS-CoV-2. Les scientifiques estiment donc que le risque d’émergence dans les populations humaines reste faible. Aucune étude chez l’animal n’a encore été réalisée pour évaluer son pouvoir pathogène ou sa transmissibilité.

« Aucune menace pour la santé publique »


Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont rapidement réagi à cette découverte. Dans un communiqué, l’agence a indiqué qu’il n’y avait aucune preuve que ce virus constitue une menace immédiate pour la santé publique. Aucun cas d’infection humaine n’a été signalé à ce jour.

Les chercheurs ont également souligné que des centaines de coronavirus circulent dans la nature, mais seuls quelques-uns sont capables d’infecter les humains. Parmi eux, certains provoquent des maladies bénignes, comme le rhume, tandis que d’autres, comme le MERS ou le SARS-CoV-2, peuvent entraîner des complications graves.

Si le HKU5-CoV-2 venait à infecter les humains, les scientifiques estiment que des traitements antiviraux et des anticorps monoclonaux pourraient être efficaces. Ces derniers, produits en laboratoire, imitent les anticorps naturels que le corps produit pour combattre les infections virales.

La découverte du HKU5-CoV-2 chez les chauves-souris rappelle l’importance de la vigilance face aux zoonoses, ces maladies transmissibles de l’animal à l’homme. Bien que le risque d’une épidémie humaine soit actuellement considéré comme modéré, cette étude souligne la nécessité de renforcer la recherche et la surveillance des coronavirus.


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