Etats-Unis et BRICS vont-ils trouver une entente en sacrifiant les Palestiniens?

Etats-Unis et BRICS vont-ils trouver une entente en sacrifiant les Palestiniens?


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La Guerre d’Iran s’est arrêtée et le monde est soulagé. Mais pendant ce temps le massacre des Palestiniens de Gaza continue. Et ceci nous amène au cœur de la question essentielle de notre époque. Comment reconstruire un ordre international? La menace russe de soutenir plus activement l’Iran a été décisive, le lundi 23 juin, pour faire désescalader la guerre. Donald Trump a saisi la balle au bond, puisqu’Israël le suppliait d’obtenir un cessez-le-feu. On imagine qu’un président américain lucide sur l’affaiblissement des Etats-Unis puisse généraliser l’accord trouvé, même s’il est précaire, pour suspendre les hostilité entre Israël et l’Iran. Mais on remarque aussitôt que le massacre des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie continuent. Et cela nous fait prendre conscience du fait qu’il n’y aura pas de reconstruction de l’ordre international si les droits des Palestiniens ne sont pas pleinement reconnus. La question de la Palestine est devenue la pierre de touche: soit il émergera un nouvel ordre international dans lequel les Palestiniens auront toute leur place, soit la loi de la jungle continuera.

Avoirs russes: l'Europe institutionnalise le vol

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L’Union européenne a déclenché une clause d’urgence pour immobiliser, pour une durée indéterminée, les avoirs de la Banque centrale de Russie détenus sur son territoire. En jeu : près de 210 milliards d’euros, principalement conservés en Belgique. Officiellement, il s’agit d’empêcher Moscou de financer la guerre. En réalité, cette décision pose une question centrale : peut-on saisir les biens d’autrui sur la base de divergences politiques sans basculer dans le vol légalisé ? Le Conseil de l’Uni


Lalaina Andriamparany

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Veerle Daens : "Comment j'ai compris que je n'étais pas dans le logiciel parisien"

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Je me souviens de ce dîner dans un hôtel particulier du VIIe, où j’avais été conviée par un ami banquier — disons Pierre, parce que tous les banquiers parisiens s’appellent Pierre. Autour de la table, des visages lissés par le Botox et l’autosatisfaction, des conversations qui glissaient sur l’art contemporain, les last-minute à Saint-Barth, et, bien sûr, les people qu’on avait croisés par hasard la veille. Moi, naïve Flamande que j’étais, j’avais cru qu’on parlait pour échanger des idées. Erreu


CDS

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Interdiction des réseaux sociaux aux mineurs: une dérive liberticide déguisée en protection, par Eric Lemaire
Photo by Julie Ricard / Unsplash

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Emmanuel Macron a récemment réaffirmé sa volonté d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ou 16 ans. L’objectif affiché est la protection des enfants face aux effets délétères des plateformes numériques : addiction, anxiété, harcèlement, exposition à des contenus violents ou sexualisés. Le raisonnement est désormais bien rodé, politiquement vendeur, et largement repris par une partie de la classe politique, à droite comme à gauche. profonde, et infiniment plus politiqu


Rédaction

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Blanche Gardin: quand la critique d'Israël mène au boycott culturel

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L’humoriste Blanche Gardin affirme être boycottée par le milieu culturel français après un sketch sur Israël. Entre mise à l’écart professionnelle et menaces, son cas interroge sur la liberté d’expression dans le secteur culturel. Blanche Gardin, humoriste connue pour son style tranchant, affirme subir un boycott professionnel et des menaces depuis un sketch évoquant l’antisémitisme et le conflit israélo-palestinien présenté lors d’une soirée militante fin 2023. Son témoignage, livré dans Arrêt


Lalaina Andriamparany

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