Entre les mains d’Ursula, l’Europe deviendra verte…, par Elena Poustovoytova

Lors de la présentation de son plan d’action, au tout début de sa prise de fonction en 2019, Ursula von der Leyen avait axé son mandat autour d’un grand chantier : la lutte contre le réchauffement climatique, engagée à travers le « Pacte vert pour l’Europe ». Malgré un autoritarisme forcené qui dépasse souvent les prérogatives attachées à sa fonction, von der Leyen est bien en mal aujourd’hui de tirer un bilan positif de son action à un an des élections. La ligne atlantiste qu’elle a suivie a conduit l’UE dans une situation économique catastrophique, avec une désindustrialisation voulue par les États-Unis et acceptée – l’on se demande pourquoi – par un patronat européen et surtout allemand à qui il faudra bien un jour réclamer des comptes. À l’heure actuelle, l’agenda environnemental du chef de la Commission européenne soulève de plus en plus de questions. La candidature du Néerlandais Wopke Hoekstra, au poste de commissaire européen chargé du Climat, fait grincer des dents. Si elle a bien été avalisée par la chef de la Commission européenne, elle suscite beaucoup de critiques. Car l’homme a notamment travaillé pour Shell. Et des eurodéputés de gauche craignent à travers cette nomination un détricotage de l’agenda climatique de l’UE.
