Criminels de guerre ou terroristes ? La politique de l’autruche – par Yves-Marie Adeline

Criminels de guerre ou terroristes ? La politique de l’autruche – par Yves-Marie Adeline

Poursuivons notre exploration des éléments de langage choisis pour commenter le drame de la Deuxième guerre du Kippour. On a vu qu’en France ou ailleurs, les esprits se sont échauffés entre, d’une part, ceux qui voudraient qualifier les actes survenus à Beeri de « crimes de guerre », et ceux qui préfèrent les qualifier de terroristes. Yves-Marie  Adeline  nous rappelle comme Camus que « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde ». Parler de terrorisme plutôt que de crimes de guerre, à propos des combattants palestiniens, le 7 octobre dernier, c’est refuser de reconnaître qu’ils ont déclaré la guerre – déclenchant des représailles elles aussi guerrières. Et donc c’est se priver de pouvoir un jour mettre fin à cette guerre, avec le risque d’un chaos sans fin.