COVID : BoJo montre la voie avec un Freedom Day fixé le 19 juillet

COVID : BoJo montre la voie avec un Freedom Day fixé le 19 juillet


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BoJo vient de montrer la voie que tout pays démocratique devrait suivre dans la lutte contre le COVID : abandonner toutes les restrictions et proclamer un « Freedom Day » à partir duquel la responsabilité individuelle remplacerait la coercition par l’État. Ce Freedom Day interviendra le 19 juillet, a déclaré le Premier Ministre britannique. Ce jour-là, les Britanniques retrouvent leur entière liberté de circulation. Et si la France faisait la même chose ?

BoJo n’est pas seulement le Premier Ministre d’un pays connu en France pour sa perfidie, il est aussi un courageux précurseur dont beaucoup d’élus français feraient bien de s’inspirer. Il vient de le démontrer en proclamant le Freedom Day, le jour de la liberté, le 19 juillet. Ce jour-là, toutes les restrictions imposées aux libertés en Grande-Bretagne s’arrêteront.

Le Freedom Day de BoJo, où le retour à la normale

Lors d’une conférence de presse, lundi, Boris Johnson a annoncé qu’il abandonnait toutes les restrictions aux libertés, mises en place pour lutter contre le COVID. C’est le retour à la normale, considérant que la responsabilité de chacun était le meilleur rempart pour lutter contre l’épidémie. Ainsi, le 19 juillet, les Britanniques ne seront plus obligés de porter un masque, que ce soit dans les transports ou ailleurs, et ils n’auront plus à respecter les gestes barrières.

Cette stratégie tranche avec le régime étatiste imposé dans de nombreux pays industrialisés.

Apprendre à « vivre avec » le virus

Boris Johnson a expliqué à ses concitoyens qu’ils devaient désormais apprendre à « vivre avec » le virus. Là encore, cette logique est aux antipodes de la logique continentale où l’objectif est de vivre contre le virus chaque fois que nous le pouvons. D’où l’idée qui traîne en France de revenir à de nouvelles limitations dans la liberté de circuler pour juguler l’épidémie de variant indien, aussi appelé variant delta.

Deux salles, deux ambiances, donc.

Pour un Freedom Day français

Boris Johnson soulève en tout cas plusieurs questions essentielles, qui mériteraient de percoler dans la vie publique française.

La première est celle de l’indépendance d’esprit. Alors que nous, Français, sommes englués dans un train-train multilatéral qui fait de nous des suiveurs tétanisés par la peur, la Grande-Bretagne démontre qu’il est encore possible de mener une politique nationale indépendante et audacieuse sans s’attirer une pluie de sauterelles.

La deuxième est celle de la clarté politique. Boris Johnson a rappelé que l’épidémie n’était pas terminée, et qu’il maintenait la politique de vaccination. En revanche, face à la réduction des cas graves, plus rien ne justifie les régimes d’exception mis en place au début de l’épidémie, et il tire toutes les conséquences de cette situation. Dès lors que les services hospitaliers d’urgence et de réanimation ne sont plus menacés par le virus, la liberté revient.

Un exemple à suivre en France.

https://youtu.be/7vpOw1jERGg


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