LPM: Comment la bureaucratie de la caste désarme la France dans un monde dangereux

LPM: Comment la bureaucratie de la caste désarme la France dans un monde dangereux


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Comme tout ce que fait Emmanuel Macron, la Loi de Programmation Militaire (LPM) relève de l’imposture bureaucratique d’une caste qui se sert aux dépens du pays. Comme le dit très bien le groupe Vauban: « rien ne justifiait l’urgence ni la dramatisation du contexte. La France, puissance dotée, pouvait sans risque et avec profit prendre le temps de la réflexion : sa LPM 2019-2025 pouvait courir jusqu’en…2025 sans difficulté, ce qui aurait laissé le temps aux services de renseignement, aux armées, aux industriels, aux think-tanks et accessoirement à l’économie française laminée par le Covid puis par le choc énergétique et de l’inflation, de bâtir un cadre stratégique et financier cohérent et à la hauteur de la seule boussole qui soit : l’ambition que la France souhaite avoir en propre pour défendre sa souveraineté et ses intérêts mondiaux« . Rien ne justifiait une montagne d’annonces qui accouche d’une souris programmatique. Sauf qu’il faut communiquer et faire comme si l’on avait les moyens d’une grande politique alors qu’une bureaucratie galopante, une monnaie rongée par l’inflation et l’euroatlantisme rongent les ressorts de l’héritage gaullien.

La loi spéciale ou l'autopsie du "cadavre exquis" gaulliste

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Il aura fallu attendre l'hiver 2025 pour que la fiction juridique de la Ve République s'effondre enfin sous le poids de sa propre obsolescence. Le spectacle tragi-comique auquel nous assistons — ce rejet du budget, cette valse des Premiers ministres (Barnier, Bayrou, Lecornu) et ce recours humiliant à la "loi spéciale" — n'est pas une crise. C'est une clarification. C'est la preuve définitive que le logiciel du "parlementarisme rationalisé", conçu en 1958 pour museler la représentation natio


Éric Verhaeghe

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Carnage de Zamzam : l’ONU condamne… avec huit mois de retard et zéro sanction

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Un rapport de l’ONU documente le massacre en avril de plus de 1 000 civils au Darfour par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).Pendant trois jours en avril, les FSR ont transformé le camp de déplacés de Zamzam en abattoir. Exécutions sommaires, viols systématiques, pillages : une violence brute, décomplexée, exercée contre une population civile désarmée. Ce carnage est le symptôme d’un effondrement politique total. Le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits


Lalaina Andriamparany

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Surfacturation dans les achats publics: le « bon prix », une découverte récente pour l’Etat

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La nouvelle a de quoi laisser perplexe. Le ministre délégué à la Fonction publique, David Amiel, présente comme une révolution un dispositif d’« alerte prix » pour traquer les surfacturations dans les achats des mairies, hôpitaux ou écoles. L’objectif : obliger les centrales d’achats publiques, comme l’UgAP, à s’aligner si un fonctionnaire trouve moins cher ailleurs. Une mesure présentée comme une traque au gaspillage, mais qui ressemble surtout à un constat d’échec de la centralisation étatique


Rédaction

Rédaction

Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

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C’était un moment de télévision d’une pureté soviétique, un instant suspendu où la réalité a fait une pirouette avant de s’écraser sur le marbre froid de l’Assemblée nationale. Nous avons assisté, émus aux larmes (payées par nos impôts), au calvaire de Patrick Cohen. Imaginez la scène : un employé de l’État, payé par la puissance publique, assis au cœur d'une institution publique, expliquant avec le plus grand sérieux que l'indépendance, la vraie, la seule, c'est celle qui est subventionnée. Et


CDS

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