Chaos Global : combien va vous coûter le réarmement de l’armée française ?

Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous passons en revue l’actualité internationale, subitement hystérisée par la rencontre houleuse, devant les caméras, entre Donald Trump, J.D. Vance et Vladimir Zelinsky. Nous revenons non seulement sur les circonstances de cette « friction », mais aussi sur le coût de ses conséquences… Combien devrons-nous investir dans une armée qui ne bénéficiera bientôt plus du parapluie nucléaire américain ? Un morceau difficile à avaler, qui obligera à de douloureux arbitrages intérieurs…

La séquence, largement détaillée dans le Courrier, où Donald Trump et Vladimir Zelinsky s’écharpent devant les caméras du monde entier, a marqué les esprits. Nous en reprenons le fil aujourd’hui :

• d’une manère générale, l’Ukraine subit une importante défaite militaire face à la Russie. L’aide occidentale massive a permis de masquer jusqu’ici la déroute ukrainienne, mais, sans grande surprise, Donald Trump a décidé de ne plus porter l’Ukraine à bout de bras et demande à Zelinsky de capituler dans les conditions les moins pires possibles…
• cette injonction se heurte à la résistance de Zelinsky, qui l’a exposée publiquement devant les caméras…
• les Européens se concertent pour apaiser les tensions entre Trump et Zelinsky (dissimulant par cette occasion le fait que Zelinsky n’a plus de mandat officiel depuis près d’un an, et que les aides dont l’Ukraine a bénéficié ont fait l’objet d’une importante corruption)
• pour l’instant, la France et le Royaume-Uni semblent se disputer le leadership dans ce rôle d’intermédiaire entre l’Ukraine et les USA
• entre ces deux puissances nucléaires, des divergences apparaissent sur l’implication plus ou moins grande des USA dans le soutien au plan de paix en préparation
• dans tous les cas, le réarmement européen coûtera cher : 200 milliards, au bas mot… que Macron propose de financer par une dette européenne…
• … sauf que l’Allemagne risque de l’entendre d’une autre manière.

Pour l’essentiel, l’affaire n’en est qu’à ses débuts, et nul ne sait si l’Europe va parvenir à s’organiser pour remplacer le parapluie nucléaire américain.