Le grand krach bancaire (largement nourri par le manque de « nettoyage » des actifs toxiques après la crise de 2008, mais pas que…) est annoncé depuis des années. Après des années de « quantitative easing », synonyme d’argent pas cher, qui a permis de cacher la misère, la remontée brutale des taux change la donne et provoque de redoutables implosions. Les difficultés de la First Republic Bank, aux Etats-Unis, celles du Crédit Suisse, en Europe, illustre le phénomène de longue traîne que l’on observe dans la foulée dans le bilan des banques. Faut-il y voir le début d’un effet de dominos dévastateur ? Une inconnue reste à lever : la position de la FED, qui doit être éclaircie cette semaine. Celle-ci confirmera-t-elle un mouvement de hausse abrupte des taux, qui doit combattre l’inflation (et faciliter l’acceptation des monnaies numériques selon nous) ? Ou mettra-t-elle de l’eau dans son vin pour éviter l’explosion financière ? Le suspens est à son comble.
