Grâce à de nouvelles règles en matière de subventions dans l’UE, l’Allemagne peut soutenir la construction d’une usine du fabricant suédois de batteries Northvolt à hauteur de 902 millions d’euros. Bruxelles y voit une réponse nécessaire à l’Inflation Reduction Act américain. Les Etats membres peuvent réagir aux offres de subventions de pays tiers en accordant leurs propres subventions d’un montant équivalent afin d’éviter que la production ne quitte l’Europe. Pour les entreprises, la guerre économique que les États-Unis mènent contre l’Europe offre de nouvelles opportunités de s’assurer des moyens financiers supplémentaires. Mais cette nouvelle pratique de soutien est très problématique et comporte de nombreux risques. On peut reprocher aux bureaucrates de Bruxelles – une fois de plus – d’orienter leur politique en fonction des intérêts des lobbies et non du bien-être des États membres. Il faut reprocher aux gouvernements, comme celui de l’Allemagne, de se laisser extorquer par des groupes et de distribuer ponctuellement des aides beaucoup trop élevées. Cet argent serait bien mieux utilisé ailleurs.

 
    
     
   
       
       
      