Avec la mobilisation de 130.000 policiers et gendarmes tout au long du week-end (soit plus d’un agent de l’ordre sur deux), et une marche pour Adama Traoré interdite à Paris, la France s’apprête à passer l’une des célébrations les plus violentes de la Fête Nationale. La tension est telle qu’Emmanuel Macron a préféré laisser passer la vague avant de prendre la parole devant le pays, pour dresser le bilan de ses « 100 jours ». Mais, au-delà de la question sécuritaire qui permet à une partie de la droite de s’adonner à un numéro de claquette bien huilé, c’est plutôt sur le front économique que les nuages s’amoncellent. On le sait maintenant, les entreprises zombifiées par les aides COVID tombent désormais comme des châteaux de cartes. Et le gouvernement annonce quelques mesurettes pour faire croire qu’il s’attaque au désendettement du pays sans toucher aux privilèges des fonctionnaires qui étouffent l’énergie vitale de la nation. Le temps du pain noir arrive.

 
       
    
     
   
       
         
       
      