⎨Abonné⎬Vers une crise interne au MEDEF?

⎨Abonné⎬Vers une crise interne au MEDEF?


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Selon nos informations, le MEDEF serait au bord d'une crise interne inquiétante. Le siège parisien menacerait un MEDEF territorial de lui "retirer" son mandat pour une obscure affaire de multi-adhésions reposant largement sur une mauvaise étude du dossier. Cette décision unilatérale sans explication raisonnable illustre la dérive de l'organisation sous la présidence lointaine de Geoffroy Roux de Bézieux, de plus en plus muré dans ses certitudes parisiennes. L'UIMM pourrait en tirer profit.

Le MEDEF va-t-il plonger dans une longue crise interne à cause de décisions hâtives et mal préparées par l’équipe qui tient les rennes de l’avenue Bosquet au jour le jour, notamment composée de Patrick Martin et du courtier en banque Jean-Luc Monteil (fondateur de monmeilleurbanquier.com) ? Certains sont en passe de le penser, compte tenu de la mauvaise tournure que prend un dossier géré par ce duo visiblement étranger aux codes patronaux en vigueur.

L’affaire est obscure et au demeurant ne semble intéresser qu’eux. Elle concerne un dispositif de cotisations chômage pour chefs d’entreprise adhérents ou non au MEDEF. Cette affaire, qui semble reposer sur un malentendu, vaudrait à un MEDEF territorial le retrait autoritaire et unilatéral de son mandat, et donc du droit à s’appeler MEDEF.

Problème : au lieu de gérer ce dossier dans le respect du contradictoire, en étudiant précisément les tenants et aboutissants de la situation, l’examen de l’affaire aurait été très sommaire, et visiblement à charge pour les impétrants. D’où une fâcherie visiblement légère, et même très « amateur » avec un MEDEF territorial. Selon les protagonistes du dossier, l’égo de Patrick Martin et de Jean-Luc Monteil aurait pris le pas sur toute autre considération.

Selon nos informations, plusieurs territoires sont agacés par les méthodes de l’avenue Bosquet et prépareraient une riposte vigoureuse. Ce malaise s’inscrit dans la droite ligne d’une élection où le président de l’UIMM, Alexandre Saubot, a perdu le scrutin sur le fil, dans des conditions qui ont laissé une certaine amertume, semble-t-il, dans les états-majors.

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