Vers une autorisation pour commercialiser la pilule anti-covid de Merck

Les gouvernements, de connivence avec les labos pharmaceutiques, ont tendance à aller vers la vaccination obligatoire. Même si l'on a compris que les hommes politiques et les hauts fonctionnaires de nombreux pays se sont transformés en représentants de commerce des entreprises fabriquant des vaccins et on tout fait pour empêcher la diffusion des traitements à l'hydroxychloroquine et à l'ivermectine, cela n'impliquait pas obligatoirement le "tout vaccin". Aussi est-on curieux de voir le sort qui va être réservé au laboratoire américain Merck et sa pilule antivirale. Le premier test va être la commercialisation du produit aux États-Unis.

On dénombre actuellement une large gamme de traitements conçue pour atténuer les effets nocifs du Covid-19 sur les patients. Avec la polémique des politiques vaccinales, les chercheurs se hâtent dans l’élaboration de différentes thérapies censées vaincre la pandémie. Dans cette même optique, Merck propose son médicament du nom de « molnupiravir » qui est encore une autre piste que les anticorps monoclonaux dont nous avons parlé récemment. Développé en partenariat avec Ridgeback Biotherapeutic, cet antiviral stoppe la reproduction du virus. Comme pour l’ivermectine mais, cette fois, avec un médicament dédié, cela permettrait ainsi de prévenir les formes graves.
Le laboratoire va demander une autorisation de commercialiser le produit sur les terres des États-Unis. Natalie Dean, biostatisticienne affiliée à l’Université Emory, ajoute d’ailleurs qu’ « on peut avoir des traitements qui sont également efficaces, mais si l’un est bien plus facile à utiliser que les autres, alors son impact sur la population sera bien plus important ». En effet, si la pilule est autorisée, ce sera une première dans l’histoire du secteur anti-covid. En effet, la majorité des traitements proposés sont administrés de manière intraveineuse, ce qui est peu pratique aux yeux de tous.
Des essais prometteurs
Avec plusieurs phases d’essai, dans un communiqué de presse, Merck a fait part des résultats obtenus après la phase III, étape représentant la dernière ligne droite avant la commercialisation. Avec une analyse intermédiaire qui s’est portée sur 775 personnes présentant des facteurs de risques aggravants, les résultats réveillent l’optimisme : 7,3% des patients traités sous molnupiravir ont été hospitalisés à l’envers de 14,1% sous placebo. Dans la même foulée, on ne notera aucun décès pour le premier traitement, contre 8 dans le groupe placebo.
Avec de telles données convaincantes, les autorités sanitaires américaines ont pris l’initiative de cesser l’essai à un stade précoce, en consultation avec l’Agence américaine des médicaments ou FDA. En toute logique, cela laisse à penser que les membres estiment plus réfléchi d’arrêter l’administration d’un placebo à une certaine catégorie de patients.
Des précommandes en vue
Avec un marché qui n’attend qu’à être conquis, les laboratoires pharmaceutiques se lancent dans une course haletante. Grâce à ce médicament, il y a de fortes chances que Merck puisse rafler le trophée de cette seconde phase de recherche basée sur les traitements pharmaceutiques. D’autant plus que le laboratoire a une longueur d’avance par rapport à son rival Pfizer qui vient tout juste de débuter les essais cliniques de sa pilule contre le Covid-19. Ses essais auront pour principal objectif de déceler les capacités préventives du médicament face à des risques d’infections.
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