Taxe Zucman : un mirage fiscal qui menace notre économie

Taxe Zucman : un mirage fiscal qui menace notre économie

Taxer les ultra-riches pour sauver la France ? C’est le mensonge politique de l'année. Derrière la « taxe Zucman » sur les ultra-riches se cache un mensonge dangereux : une mesure anticonstitutionnelle qui tuerait la croissance et pousserait à l’exil fiscal.

Gabriel Zucman - Sipa PressSénat

La taxe sur les ultra-riches cristallise les tensions : le président du Sénat, Gérard Larcher, la rejette comme une « illusion » quand Raphaël Glucksmann en fait « la base de tout accord » pour la gauche. Sous couvert de justice sociale, la gauche veut imposer une taxe anticonstitutionnelle et économiquement suicidaire.

Larcher contre la taxe Zucman

Le débat sur la fiscalité des grandes fortunes refait surface, et avec lui, le spectre d'une taxe punitive. L'économiste Gabriel Zucman, paré des vertus d'un Robin des Bois moderne, nous vend l'idée d'un impôt à 2 % sur les patrimoines de plus de 200 millions d'euros. Il prétend ainsi sauver un modèle social en faillite.

Dans une interview accordée à BFMTV le jeudi 11 septembre 2025, le président du Sénat Gérard Larcher a témoigné son opposition à la mise en place de la taxe Zucman.

Selon Larcher, le Sénat a déjà voté contre l’application de cette taxe en Juin. Il pense qu’elle « ne passerait pas le barrage du Conseil constitutionnel », et voici pourquoi :

  • Inconstitutionnalité flagrante : selon Gérard Larcher, cette taxe est très probablement inconstitutionnelle. Elle ne repose pas sur une capacité contributive réelle, car elle taxerait des revenus non perçus. La jurisprudence est claire : nul ne peut être forcé de vendre ses biens pour payer l’impôt.
  • Exil fiscal massif : les entrepreneurs et investisseurs ne resteront pas passifs face à une ponction si violente, sans équivalent dans le monde. La richesse est mobile, et ces "ultra-riches" fuiront pour des cieux plus cléments, emportant avec eux leurs entreprises, leurs emplois et leurs capitaux.
  • Destruction de la croissance : taxer le capital, c'est décourager l'investissement et la prise de risque. C'est le contraire de ce dont notre économie a besoin pour se développer.

Un pas vers la servirtude fiscale

Ce qui est le plus alarmant, c'est l'aveu de Zucman lui-même : cette taxe vise moins à financer l'État qu'à "détruire une partie de l'assiette fiscale" jugée "socialement excessive".

La taxe Zucman n'est que la première étape. L'économiste et son mentor Thomas Piketty admettent qu'ils devront, à terme, étendre cette ponction à un plus grand nombre de contribuables. C'est une stratégie insidieuse pour nous mener vers une servitude fiscale généralisée.

La taxe Zucman n’est pas seulement inutile. Elle est populiste, mensongère et anticonstitutionnelle. Elle ne sauvera pas le modèle social français. Au contraire, elle accélérera son l’effondrement en détruisant les moteurs de la croissance.