Au moment où Paris et Berlin vont fêter le soixantième anniversaire du traité de l’Elysée, Olaf Scholz essaie de desserrer l’étau américain en freinant comme il peut à chaque nouvelle escalade de l’OTAN dans la guerre. Emmanuel Macron apparemment, n’entend pas le Chancelier appeler à l’aide (y compris contre les bellicistes de l’intérieur). Mais défendre les intérêts du pays est-il vraiment au centre des préoccupations du Président en ce moment ? Chacun a compris que la succession de séquences internationales (Espagne hier, Allemagne aujourd’hui) était l’arrogante réponse de Macron à ses difficultés intérieures grandissantes, après un mouvement massif de grève contre son projet de réforme des retraites, qu’il avait beaucoup sous-évalué.
